Le Canada abritera, l’année prochaine, le premier Congrès international sur la diversité biologique et culturelle. Une rencontre qui se penchera sur le sort des langues et cultures autochtones en voie d’extinction.
Selon le Pr Thora Martina Herrmann, directrice de la chaire de recherche du Canada en ethnoécologie et conservation de la biodiversité à l’université de Montréal, «chaque société possède traditionnellement son propre ensemble de représentations, de savoirs et des pratiques». Par conséquent, l’intervention humaine sur l’environnement, y compris sa gestion, est une forme sociale et une expression culturelle. «La diversité culturelle est le reflet de la biodiversité. Cette étroite relation entre l’être humain et son milieu est au cœur des travaux de notre chaire de recherche», explique-t-elle.
Selon les statistiques de cette chaire, 2500 à 3500 langues sont en voie d’extinction immédiate. «Il faut y aller vite, sinon les dégâts seront grands», avertit le Pr Thora Martina Herrmann. Qui soutient que l’Afrique, notamment la Côte d’Ivoire, dont un ressortissant est chargé de projet à la chaire, occupe une place de choix dans leurs activités. Elle explique cependant les difficultés de gestion du continent noir en ces termes: «les problématiques des pays africains, sur lesquels nous travaillons régulièrement, sont la principale barrière à la réussite de nos projets. En effet, la sécurité alimentaire et l’emploi passent avant tout. Nous comprenons la situation, mais ces pays et leurs citoyens doivent comprendre, que la défense de l’environnement est un élément de stabilité économique, ne serait-ce que par exemple pour la santé et le tourisme».
Les universitaires de tous les pays sont invités à cette rencontre. Les candidats retenus seront informés officiellement dès janvier 2009 par le biais de leur représentation diplomatique au Canada et aux États-Unis d’Amérique.
Bleu Deblondet
correspondance particulière de Montréal
Selon le Pr Thora Martina Herrmann, directrice de la chaire de recherche du Canada en ethnoécologie et conservation de la biodiversité à l’université de Montréal, «chaque société possède traditionnellement son propre ensemble de représentations, de savoirs et des pratiques». Par conséquent, l’intervention humaine sur l’environnement, y compris sa gestion, est une forme sociale et une expression culturelle. «La diversité culturelle est le reflet de la biodiversité. Cette étroite relation entre l’être humain et son milieu est au cœur des travaux de notre chaire de recherche», explique-t-elle.
Selon les statistiques de cette chaire, 2500 à 3500 langues sont en voie d’extinction immédiate. «Il faut y aller vite, sinon les dégâts seront grands», avertit le Pr Thora Martina Herrmann. Qui soutient que l’Afrique, notamment la Côte d’Ivoire, dont un ressortissant est chargé de projet à la chaire, occupe une place de choix dans leurs activités. Elle explique cependant les difficultés de gestion du continent noir en ces termes: «les problématiques des pays africains, sur lesquels nous travaillons régulièrement, sont la principale barrière à la réussite de nos projets. En effet, la sécurité alimentaire et l’emploi passent avant tout. Nous comprenons la situation, mais ces pays et leurs citoyens doivent comprendre, que la défense de l’environnement est un élément de stabilité économique, ne serait-ce que par exemple pour la santé et le tourisme».
Les universitaires de tous les pays sont invités à cette rencontre. Les candidats retenus seront informés officiellement dès janvier 2009 par le biais de leur représentation diplomatique au Canada et aux États-Unis d’Amérique.
Bleu Deblondet
correspondance particulière de Montréal