Le Premier ministre a reçu samedi à sa résidence à Bouaké certains de ses collaborateurs. Il s'agit de Désiré Tagro, ministre de l'Intérieur, Amani N'Guessan Michel, ministre de la Défense, et Sidiki Konaté, ministre du Tourisme et de l'Artisanat.
La rencontre qui a duré de 11h 30 à 12h 30 avait pour but de faire le tour de l'application du 4ème accord complémentaire de Ouaga-dougou. A la fin de cette séance de travail à laquelle il a participé, le représentant du facilitateur, Boureima Badini, a indiqué qu'il a surtout été question du redéploiement de l'administration, de l'unicité des caisses de l'Etat et des questions militaires. Selon lui, bientôt, le centre de commandement intégré (CCI) aura ses brigades mixtes et va déployer des éléments (gendarmes et policiers) sur le terrain pour sécuriser le processus électoral.
Quant à la disparition des com-zones au profit des préfets prévue pour le 15 janvier dernier, il a fait remarquer qu'ils en ont débattu, mais que c'est une question de concertation. Pour lui, l'accord a été signé ; c'est sa mise en œuvre qui est importante.
Pour le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, les choses avancent. Car, très rapidement, les officiers de police judiciaire (OPJ) vont retourner en zones CNO. “Nous avons reçu les missions du Premier ministre de déposer rapidement la liste des policiers et gendarmes auprès du CCI et ce sera fait la semaine prochaine (ndlr cette semaine), et, après, ce sera au CCI de procéder à leur installation”, a révélé le ministre de l'Intérieur.
Pour le ministre Konaté Sidiki, les Forces Nouvelles sont totalement inscrites dans le 4ème accord complémentaire. Etant donné, selon lui, qu'un comité a été mis en place pour le démarrage de l'encaissement fiscal le 2 février prochain. Cela, dans le cadre du redéploiement de l'administration. “Le 4ème accord est venu pour clarifier des points qui étaient restés dans l'ombre. Par rapport aux accords précédents, il nous met à l'aise, car il fallait spécifier les actions à mener. C'est ce que nous avons fait”, a indiqué, pour sa part, le ministre Amani N'Guessan.
Pour ce qui est du redéploiement des forces de défense et de sécurité, le ministre de la Défense a dit avoir eu pour mission de rencontrer les deux forces ex-belligérantes. Après quoi il va sortir une matrice d'actions à partir de laquelle il pourra alors se prononcer.
Vincent Deh Envoyé spécial à Bouaké
La rencontre qui a duré de 11h 30 à 12h 30 avait pour but de faire le tour de l'application du 4ème accord complémentaire de Ouaga-dougou. A la fin de cette séance de travail à laquelle il a participé, le représentant du facilitateur, Boureima Badini, a indiqué qu'il a surtout été question du redéploiement de l'administration, de l'unicité des caisses de l'Etat et des questions militaires. Selon lui, bientôt, le centre de commandement intégré (CCI) aura ses brigades mixtes et va déployer des éléments (gendarmes et policiers) sur le terrain pour sécuriser le processus électoral.
Quant à la disparition des com-zones au profit des préfets prévue pour le 15 janvier dernier, il a fait remarquer qu'ils en ont débattu, mais que c'est une question de concertation. Pour lui, l'accord a été signé ; c'est sa mise en œuvre qui est importante.
Pour le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, les choses avancent. Car, très rapidement, les officiers de police judiciaire (OPJ) vont retourner en zones CNO. “Nous avons reçu les missions du Premier ministre de déposer rapidement la liste des policiers et gendarmes auprès du CCI et ce sera fait la semaine prochaine (ndlr cette semaine), et, après, ce sera au CCI de procéder à leur installation”, a révélé le ministre de l'Intérieur.
Pour le ministre Konaté Sidiki, les Forces Nouvelles sont totalement inscrites dans le 4ème accord complémentaire. Etant donné, selon lui, qu'un comité a été mis en place pour le démarrage de l'encaissement fiscal le 2 février prochain. Cela, dans le cadre du redéploiement de l'administration. “Le 4ème accord est venu pour clarifier des points qui étaient restés dans l'ombre. Par rapport aux accords précédents, il nous met à l'aise, car il fallait spécifier les actions à mener. C'est ce que nous avons fait”, a indiqué, pour sa part, le ministre Amani N'Guessan.
Pour ce qui est du redéploiement des forces de défense et de sécurité, le ministre de la Défense a dit avoir eu pour mission de rencontrer les deux forces ex-belligérantes. Après quoi il va sortir une matrice d'actions à partir de laquelle il pourra alors se prononcer.
Vincent Deh Envoyé spécial à Bouaké