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Sport Publié le mardi 20 janvier 2009 | Le Temps

Interview / Franck Dja Djedje (international Ivoirien): “Je me sentais indésirable à Paris”

Comment vivez-vous ce retour sur terre après un début de saison tonitruant ?
Tout se passe bien pour le moment. On n'est pas du tout déçu. Si en début de saison on nous avait dit qu'on en serait là à ce stade de l'année, on aurait signé tout de suite. C'est quand même un peu rageant pour le public. On était dans le haut du tableau et là on se retrouve dans le ventre mou. Il ne faut pas oublier que l'on vient de monter cette année. Au vu de votre première moitié de saison, pensez-vous que Grenoble ait les moyens de se maintenir plus vite que vos autres concurrents directs ?
Il faut quand même faire attention. Nous n'avons pas assez d'expérience en Ligue 1. On ne doit pas se dire que parce qu'on est à plus de dix points du premier reléguable que l'on va obligatoirement se maintenir. Si derrière ça commence à gagner des matches et que nous de notre côté on poursuit notre série d'insuccès, ça va vite être très compliqué.
Sur le plan personnel, l'an dernier en Ligue 2 vous avez inscrit 10 buts en 36 matches alors que cette année votre compteur reste bloqué à 1 réalisation. Est-ce que vous vous attendiez à un tel début de parcours difficile ?
(Il marque un temps) La saison n'est pas encore terminée. On fera les comptes en mai prochain. Ce n'est pas le moment de juger.
La L1, comme un match de L2
Comment avez-vous appréhendé votre première saison de Ligue 1 en tant que titulaire ?
Plutôt bien. J'ai quand même connu quelques bouts de matches en L1 avec le PSG. Pour moi, ce n'était pas une chose nouvelle. À la limite, c'était comme un match de L2. C'est juste un niveau au-dessus. Il n'y a pas beaucoup de différence. C'est sûr que là je n'ai pas beaucoup de réussite, mais avec Grenoble si on continue à jouer notre jeu, ça va revenir, surtout pendant les beaux jours parce que là c'est un peu compliqué pour s'exprimer.
En parlant de conditions météo, pensez-vous que la Ligue doit rallonger la trêve hivernale ?
C'est dangereux pour les équipes de jouer sur des stades gelés. De toute façon, la FFF ne peut rien contre les chaînes de télévision. C'est à nous de faire le nécessaire et aux arbitres de prendre leurs décisions. Même si les télés poussent derrière, c'est à eux de décider si on peut jouer ou non. Mais évidemment que je suis pour une trêve plus longue. Un peu comme les Allemands. Le fait de chauffer les pelouses c'est bien, mais pour les clubs moins fortunés, c'est plus difficile.
Revenons un peu sur votre parcours. En 2007, vous quittez définitivement le PSG (après être revenu d'un prêt au GF38), comment s'est passé votre départ de la capitale ?
Mon départ s'est passé bizarrement. Quand je suis revenu de Grenoble, Paul Le Guen m'a fait croire (il se reprend)… m'a dit qu'ils avaient suivi mes matches, que j'étais bien, mais qu'à mon poste, il y allait avoir de la concurrence. Et deux jours après ils reçoivent une proposition de Grenoble et me laissent partir en me disant que j'aurai plus de temps de jeu, mais qu'ils continueraient à me suivre.
En gros, ils vous ont fait croire que vous aviez des chances de rester avant de vous vendre à la première occasion ?
Voilà, c'est ça. De toute façon au Paris Saint-Germain, il y a une tonne de joueurs qui y ont été formés sans avoir pu jouer. Je suis seulement un de plus dans cette liste.
Justement, Paris ne semble pas montrer une forte envie de conserver ses jeunes, comment l'expliquez-vous ?
D'abord ils les prêtent et après quand ils reviennent, ils leur disent qu'en fin de compte le club où ils sont allés, souhaite les garder et les jeunes y restent. En fait, je pense que ce n'est pas vraiment l'entraîneur qui décide. Ce sont les dirigeants qui veulent des résultats immédiats. Paris ne laisse pas le temps aux jeunes qui débutent. Il faut des résultats, et vite. C'est pour ça que les jeunes formés au PSG ne font jamais rien là-bas et éclosent dans d'autres clubs. Je dois dire quand même qu'avec Guy Lacombe, j'ai eu ma chance pendant quelques matches, mais manque de chance j'étais blessé. J'ai joué avec une fracture de la malléole, donc ce n'était pas facile pour moi de démontrer toutes mes qualités. Mais je remercie M. Lacombe pour m'avoir donné cette chance.
Une fois que le PSG avait décidé de vous vendre à Grenoble, comment avez-vous réagi ?
J'étais quand même très heureux de retourner à Grenoble. Je venais de faire une saison là-bas donc je me suis dit autant que j'aille dans un endroit que je connais bien plutôt que de signer ailleurs. Quand le GF 38 a fait cette proposition, j'ai très vite été OK pour partir. Je me sentais indésirable à Paris.
Elliot Grandin est annoncé au Havre, mais aussi à Grenoble. Avez-vous peur de cette éventuelle concurrence ?
Pas du tout. S'ils viennent, ils s'entraîneront avec nous et devront prouver comme tout le monde. Après, c'est le coach qui fera ses choix.
Footmercato
Rebondissement dans les "Haut de gammes"
Billy Billy déchu de ses titres
Il n'a joui de sa distinction que juste plus de 24h. Depuis hier, le jeune rappeur Yao Billy Serge, alias Billy Billy n'est plus le meilleur auteur composition de musique rap et hip-hop de l'année 2008. Il est également déchu de sa distinction de révélation de l'année 2008, des titres qui lui ont été décernés dans la nuit du samedi dernier, au Palais de la culture, par le jury de la soirée " Haut de gammes ". Ainsi en a décidé hier, le jury présidé par le comédien-metteur en scène Bienvenu Néba. Il lui est reproché des propos injurieux tenus à l'encontre des autorités à la soirée. Ce qui ne cadre pas avec l'esprit de la manifestation "Haut de gammes". "Par ses créations, l'artiste incline ses fans à le prendre pour un modèle. C'est d'ailleurs cette double réalité de l'art qui se veut à la fois fascination et instruction, qui constitue le vecteur des critères de distinction des "Haut de gammes" , a commenté hier, le jury. En tout cas, c'est bien fait, puisque l'artiste sûrement grisé par son prix est allé très loin avec des propos déplacés. "Gnanmôgô déni" (enfant adultérin en Dioula). Ça c'est pour commencer (…) On vend des CD piratés devant la Présidence de la République. Quand on se plaint, on nous frappe comme si on était à un mariage de PD. Quand les rebelles ont pris Daloa, on a libéré la ville parce qu'il y a cacao là-bas. Et comme un CD ne peut pas devenir cacao, on ne peut rien contre les pirates. " Wa dagninin" (injure de la mère en bété). A injurié l'artiste à la réception de son prix sur le podium, devant le ministre de la culture qui représentait le chef de l'Etat. "Ce sont des injures qui vont au-delà du cri de cœur. Il y a des propos qu'on ne doit pas tenir à une telle cérémonie. Parce que la RTI est aujourd'hui vue dans le monde entier. Nous avons beau être modernes, nous sommes en Afrique. Il y a des propos qu'on ne tient pas devant ses parents". Conseille Bienvenu Néba. Billy étant déchu, les nouveaux lauréats sont donc Garba 50 comme meilleur compositeur de musique rap-rap, hip-hop 2008 et Guy Christ Israël prix de la Révélation 2008. L'artiste a, de ce fait, un délai de 48h pour rendre le trophée relatif à ces distinctions. D'ailleurs, un huissier de justice a été commis pour le signifier à cet artiste arrogant.
Guéhi Brence
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