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Société Publié le mardi 20 janvier 2009 | Fraternité Matin

Religion/Révérend Raoul Wafo : “Le manque d’intégrité, un problème pour nos nations”

La matinée du samedi 17 a été un temps de prière pour la Côte d’Ivoire, au Temple de la foi situé à Angré. Des prières pour les élections, pour le Président Laurent Gbagbo, le Premier ministre Soro Guillaume, et tous les leaders politiques. Afin que Dieu incline leur cœur vers la paix véritable ; et que le pays soit renouvelé selon sa volonté en 2009 ; décrétée « année de toutes les possibilités » par le révérend Raoul Wafo, président-fondateur de Wafo ministeries et pasteur principal de cette Eglise. En présence du pasteur Shamba Victoire de France et l’Apôtre Josué M’Bakata du Bénin. Le serviteur de Dieu a reçu ce jour les vœux de ses fidèles. Dans son adresse, le révérend a fait savoir qu’il veut changer les mentalités et donner de l’espérance aux enfants de ce pays. Afin qu’ils sachent qu’au-delà de ce qui est dit, il y a une possibilité. Pour la découvrir, il faut avoir de l’audace. « La décision fixe le but, mais la détermination permet de l’atteindre ». L’audace, selon le pasteur, doit être doublée d’un esprit d’excellence. « Nous devons être des personnes loyales et intègres… Nous devons proposer à la classe dirigeante, des personnes qui travaillent sans piller l’économie du pays. Le manque d’intégrité est un problème pour le développement de nos nations ». Le révérend Wafo a, par ailleurs, exhorté ses fidèles à ne jamais cultiver la peur. « 2009 est l’année des élections, une année dite de grande turbulence. Mais, il ne faut pas avoir peur, c’est pour cela que Dieu nous a instruit de mettre des panneaux à travers la ville, pour apaiser les gens ». Il estime par ailleurs que l’adversité doit être pour le croyant une source de motivation. « Les hommes de Dieu travaillent pour l’équilibre de la nation. Pour qu’un gouvernement soit solidement établi, nous avons besoin de prier », a-t-il souligné. Non sans indiquer que si la Côte d’Ivoire a survécu à la crise, c’est parce que les Ivoiriens ont beaucoup prié.




Marie-Adèle Djidjé
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