Dettes intérieures : Charles Diby Koffi promet l`apurement des arriérés à partir de ce matin

Les fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire peuvent passer à partir de ce matin, dans les trésoreries pour se faire payer. C’est le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi qui a donné l’information le lundi 19 janvier 2009, lors de la rencontre qu’il a eue avec les différents fournisseurs regroupés en organisations syndicales. Cette annonce a été accueillie par ceux-ci comme un soulagement, vu que l’année 2008 a été très difficile pour les opérateurs économiques nationaux à qui l’Etat doit de l’argent. Concernant toujours la situation de la dette intérieure, le ministre de l’Economie et des Finances a assuré les fournisseurs que l’Etat ne peut pas accepter de sacrifier les opérateurs économiques au détriment de la dette extérieure.

Indiquant que si nous devons apurer ‘’nos arriérés extérieurs, c’est juste pour être éligible à certains programmes’’. En clair, nulle part, souligne l’argentier ivoirien, l’Etat n’a envie de sacrifier les opérateurs économiques nationaux. S’agissant de la titrisation des dettes de l’Etat qui fait couler en ce moment beaucoup d’encre et de salive, le ministre a rappelé que ce n’est pas une première en Côte d’Ivoire. Mieux, elle profite à ceux-ci. Dans la mesure où à la longue, il y a des intérêts à percevoir. Il a même annoncé le rachat de certains titres. Pour cela, il a promis l’ouverture d’un guichet à fin février 2009. Pour ce qui est de l’apurement des arriérés, les paiements débuteront ce matin, mardi 20 janvier 2009. A ce niveau, il a promis la transparence la plus totale, jusqu’à l’apurement des arriérés. Aux fournisseurs qui doutent encore de la bonne foi du gouvernement, Charles Diby Koffi a dit ceci : ‘’Vous ne perdrez pas votre argent, rien ne sera perdu. On a fini avec la dette extérieure’’. Des assurances qui tirent leur origine de ce que l’Etat a soldé tous les arriérés de six années dus aux partenaires extérieurs. Mieux, le ministre dit demeurer confiant, car même si l’année 2009 s’annonce difficile, elle ne sera pas dure comme 2008. Cette année, tout est mis en œuvre pour que les fournisseurs nationaux soient pris en compte.

H.K