« L’Etat vient de baisser les prix du carburant et il n’y a pas de répercussion sur les prix du transport. Si jusqu’à la fin de la semaine vous ne faites rien nous allons frapper, vous frapper ». Ces propos sont d’un passager à l’endroit d’un chauffeur de taxi wôrô-wôrô faisant la ligne au sein de la Riviera Palmeraie. Et le chauffeur de rétorquer : « Je ne sais pas pourquoi vous vous acharnez sur les pauvres chauffeurs. Nous n’avons rien fait. Nous ne sommes que des exécutants. Allez demander à nos patrons ! ». Depuis la baisse du prix du carburant intervenue la semaine dernière, il ne se passe pas de jour sans que chauffeurs et clients ne s’empoignent verbalement voire physiquement sur ce sujet. Comme on le constate, les clients tiennent à exprimer leur ras-le-bol face au maintien des prix par les transporteurs. Et les personnes à subir le courroux de la population en pareille circonstance, ce sont les chauffeurs. Mais, pour ces derniers, ils ne sauraient être qualifiés de réfractaires à la baisse des prix. Car, se défendent-ils, « en tant qu’employés, ce n’est pas à nous de décider ». Qu’importe ! Les usagers attendent, eux, un geste qui va soulager leurs poches…
JEA
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