Le secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), Kunio Mikuriya exhorte au développement des douanes parce que ce secteur est le socle du commerce international. Et que si les douanes ne sont pas dévéloppés, le commerce international ne peut prospérer. Il a lancé l’appel, le vendredi dernier, au siège du nouveau bureau BRRC (Bureau régional de renforcement des capacités), au terme de l’atelier sous-régional des directeurs généraux, à Abidjan-Plateau, lors de la conférence de presse qu’il a co-animée.
“Sans le développement de la douane, le commerce international ne peut prospérer. Pourtant, le commerce international est la base de la croissance économique. C’est la raison pour laquelle le BRRC a un rôle très important dans le développement des administrations des douanes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Dans cette zone, le besoin de renforcement des capacités est une urgence”, a-t-il argumenté. Pour M. Kunio Mikuriya, le BRRC aura pour mission d’identifier les vrais besoins et les priorités de chaque pays. “La communication et la connaissance seront indispensables pour solliciter l’assistance des bailleurs de fonds et des donateurs qui pourraient investir dans la zone”, a-t-il dit.
Le secrétaire général de l’OMD a situé l’importance de l’implantation du BRRC à Abidjan. Il a révélé que le BRRC de Bangkok établi en 2004 en Asie pacifique a connu un grand succès. “Aujourd’hui avec la communication agressive, lorsque les donateurs et les bailleurs de fonds arrivent dans la région, le BRCC de Bangkok est la première institution qu’ils visitent. Ils prennent attache avec ce bureau pour savoir comment ils peuvent agir, donner l’assistance, comment coopérer avec la douane de la région d’Asie pacifique. Je voudrais bien que le BRRC d’Abidjan suive l’exemple de celui de Bangkok et qu’il soit un véritable centre de renforcement des capaciés et d’information de l’Afrique de l’Ouest et du Centre”, a-t-il souhaité.
Concernant les critères qui ont milité en faveur de la Côte d’Ivoire pour abriter le BRRC, Kunio Mikuriya a indiqué qu’Abidjan a non seulement une position stratégique mais aussi est un modèle de développement économique en Afrique de l’Ouest. Le vice-président de l’OMD pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Armand Jean-Jacques Nanga, directeur général des douanes sénégalaises a, pour sa part, expliqué qu’Abidjan répondait au cahier de charges de l’OMD dont trois critères principaux. Il s’agit de la qualité des infrastructures technique, technologique et communicationnelle, d’où l’accès au reste du monde. “Les autorités ivoiriennes ont tout mis en œuvre pour le démarrage des activités du BRRC… Nous espérons que la crise se termine et que la Côte d’Ivoire reprenne son développement économique et retrouve la paix”, a-t-il conclu.
Quant au directeur du BRRC, l’Ivoirien Souleymane Sangaré, il a dit que les directeurs généraux des douanes de la région lui ont demandé de mettre en application le plan d’action sur trois ans. Ce plan est axé, a-t-il dit, sur les ressources humaines, les stratégies au niveau des administrations des douanes, l’éthique et la bonne gouvernance et l’harmonisation du cadre légal au niveau des administrations. Le plan stratégique, selon lui, a été élaboré en avril 2008 à Abidjan. “Le BRRC est pris dans un processus initié par l’OMD en vue de mettre les administrations des douanes à un niveau pour leur permettre d’être des agents de développement de leur pays. L’initiative a été lancée via un programme dénommé programme Colombus qui comporte plusieurs phases”, a-t-il précisé.
Gomon Edmond
“Sans le développement de la douane, le commerce international ne peut prospérer. Pourtant, le commerce international est la base de la croissance économique. C’est la raison pour laquelle le BRRC a un rôle très important dans le développement des administrations des douanes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Dans cette zone, le besoin de renforcement des capacités est une urgence”, a-t-il argumenté. Pour M. Kunio Mikuriya, le BRRC aura pour mission d’identifier les vrais besoins et les priorités de chaque pays. “La communication et la connaissance seront indispensables pour solliciter l’assistance des bailleurs de fonds et des donateurs qui pourraient investir dans la zone”, a-t-il dit.
Le secrétaire général de l’OMD a situé l’importance de l’implantation du BRRC à Abidjan. Il a révélé que le BRRC de Bangkok établi en 2004 en Asie pacifique a connu un grand succès. “Aujourd’hui avec la communication agressive, lorsque les donateurs et les bailleurs de fonds arrivent dans la région, le BRCC de Bangkok est la première institution qu’ils visitent. Ils prennent attache avec ce bureau pour savoir comment ils peuvent agir, donner l’assistance, comment coopérer avec la douane de la région d’Asie pacifique. Je voudrais bien que le BRRC d’Abidjan suive l’exemple de celui de Bangkok et qu’il soit un véritable centre de renforcement des capaciés et d’information de l’Afrique de l’Ouest et du Centre”, a-t-il souhaité.
Concernant les critères qui ont milité en faveur de la Côte d’Ivoire pour abriter le BRRC, Kunio Mikuriya a indiqué qu’Abidjan a non seulement une position stratégique mais aussi est un modèle de développement économique en Afrique de l’Ouest. Le vice-président de l’OMD pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Armand Jean-Jacques Nanga, directeur général des douanes sénégalaises a, pour sa part, expliqué qu’Abidjan répondait au cahier de charges de l’OMD dont trois critères principaux. Il s’agit de la qualité des infrastructures technique, technologique et communicationnelle, d’où l’accès au reste du monde. “Les autorités ivoiriennes ont tout mis en œuvre pour le démarrage des activités du BRRC… Nous espérons que la crise se termine et que la Côte d’Ivoire reprenne son développement économique et retrouve la paix”, a-t-il conclu.
Quant au directeur du BRRC, l’Ivoirien Souleymane Sangaré, il a dit que les directeurs généraux des douanes de la région lui ont demandé de mettre en application le plan d’action sur trois ans. Ce plan est axé, a-t-il dit, sur les ressources humaines, les stratégies au niveau des administrations des douanes, l’éthique et la bonne gouvernance et l’harmonisation du cadre légal au niveau des administrations. Le plan stratégique, selon lui, a été élaboré en avril 2008 à Abidjan. “Le BRRC est pris dans un processus initié par l’OMD en vue de mettre les administrations des douanes à un niveau pour leur permettre d’être des agents de développement de leur pays. L’initiative a été lancée via un programme dénommé programme Colombus qui comporte plusieurs phases”, a-t-il précisé.
Gomon Edmond