Le jeudi 15 janvier 2009, les quotidiens d`informations générales ont rendu compte de deux événements majeurs, l`un relatif au meeting du Président du PDCI-RDA, M. Henri Konan Bédié, à Tiapoum, et l`autre à des affrontements entre étudiants de la cité universitaire d`Adjamé et riverains.
S`agissant de l`affaire Henri Konan Bédié, les uns soutiennent que Monsieur Bédié s`est écroulé en plein meeting. A cet effet, il a été écrit qu`en plein discours, M. Bédié " pique une crise et s`écroule lourdement sur le podium ".
Un autre journal confirme ces écrits en écrivant même que " Bédié tombe et s`évanouit " avant de renchérir en disant : " Bédié, abandonné par ses forces, le visage défait, (...) s`en allait tranquillement s`étaler de tout son long sur le podium".
Les autres journaux, eux, rapportent que le Président Bédié a " simplement trébuché " parlant plutôt d`un léger malaise à la fin de son discours.
Relativement à l`affrontement entre des étudiants et des riverains de la cité universitaire d`Adjamé, les causes de l`incident diffèrent d`un journal à l`autre. Là où les uns écrivent que tout est parti d`une banale histoire de rivalité entre deux jeunes gens au sujet d`une fille, les autres parlent d`un braquage d`étudiants par des riverains et de vol de téléphones cellulaires.
A la lecture de tous ces comptes-rendus des journaux, le Conseil National de la Presse (CNP), à l`instar de nombreux ivoiriens, se demande si ce sont les mêmes faits qui ont été rapportés, vu les profondes divergences dans le traitement des événements.
Le CNP relève que toutes ces incohérences viennent, soit de l`incompétence des reporters de notre presse, soit de la mauvaise foi des rédactions.
C`est le lieu pour le CNP de rappeler à tous les journalistes leur devoir de respecter les fondamentaux du journalisme, notamment l`honnêteté professionnelle et l`obligation de restituer, avant tout commentaire, la vérité des faits.
Aussi, le CNP invite-t-il tous les journaux quotidiens à se défaire de la mauvaise foi dans le traitement de l`information et de revoir leur copie en ce qui concerne la qualité professionnelle de leurs journalistes. Il en va de la réputation de la presse ivoirienne et de la paix sociale.
Eugène DIE KACOU
S`agissant de l`affaire Henri Konan Bédié, les uns soutiennent que Monsieur Bédié s`est écroulé en plein meeting. A cet effet, il a été écrit qu`en plein discours, M. Bédié " pique une crise et s`écroule lourdement sur le podium ".
Un autre journal confirme ces écrits en écrivant même que " Bédié tombe et s`évanouit " avant de renchérir en disant : " Bédié, abandonné par ses forces, le visage défait, (...) s`en allait tranquillement s`étaler de tout son long sur le podium".
Les autres journaux, eux, rapportent que le Président Bédié a " simplement trébuché " parlant plutôt d`un léger malaise à la fin de son discours.
Relativement à l`affrontement entre des étudiants et des riverains de la cité universitaire d`Adjamé, les causes de l`incident diffèrent d`un journal à l`autre. Là où les uns écrivent que tout est parti d`une banale histoire de rivalité entre deux jeunes gens au sujet d`une fille, les autres parlent d`un braquage d`étudiants par des riverains et de vol de téléphones cellulaires.
A la lecture de tous ces comptes-rendus des journaux, le Conseil National de la Presse (CNP), à l`instar de nombreux ivoiriens, se demande si ce sont les mêmes faits qui ont été rapportés, vu les profondes divergences dans le traitement des événements.
Le CNP relève que toutes ces incohérences viennent, soit de l`incompétence des reporters de notre presse, soit de la mauvaise foi des rédactions.
C`est le lieu pour le CNP de rappeler à tous les journalistes leur devoir de respecter les fondamentaux du journalisme, notamment l`honnêteté professionnelle et l`obligation de restituer, avant tout commentaire, la vérité des faits.
Aussi, le CNP invite-t-il tous les journaux quotidiens à se défaire de la mauvaise foi dans le traitement de l`information et de revoir leur copie en ce qui concerne la qualité professionnelle de leurs journalistes. Il en va de la réputation de la presse ivoirienne et de la paix sociale.
Eugène DIE KACOU