PARIS - Le ministre de la Défense Hervé Morin a déclaré mercredi qu'"il y aura probablement moins de forces françaises en Afrique", notamment en Côte d'Ivoire, dans une interview à Europe 1.
Interrogé sur une réduction des forces françaises en Afrique, M. Morin a
répondu: "Il y aura probablement, oui, moins de forces françaises en Afrique, parce qu'on n'a probablement pas besoin des mêmes niveaux d'effectifs en Côte d'Ivoire".
Interrogé sur une réduction et une révision, sur un plan général, des forces extérieures françaises, le ministre a répondu: "Le Premier ministre va présenter cela à l'Assemblée nationale la semaine prochaine. Mais en effet, on va adapter le format des forces aux éléments du théâtre".
A la fin novembre, 12.900 soldats français étaient déployés sur des théâtres d'opérations extérieures, dont 3.000 au Tchad et en Centrafrique, 2.700 en Afghanistan, 2.000 au Kosovo, 2.000 en Côte-d'Ivoire et 150 en Bosnie.
Concernant l'Afghanistan, M. Morin a déclaré que "pour la France, nous avons fait les efforts qu'il faut, et il n'est pas question, pour le moment, d'envisager des renforts supplémentaires".
Le gouvernement doit faire le 28 janvier à l'Assemblée nationale une déclaration suivie d'un débat et d'un vote sur la présence militaire française à l'étranger. Un débat similaire aura lieu au Sénat.
Il portera, comme celui de l'Assemblée, sur les opérations extérieures en Côte d'Ivoire, au Kosovo, au Liban, au Tchad et en République centrafricaine.
Des débats avaient déjà été organisés en septembre sur l'engagement en Afghanistan.
"Je veux être certain que chaque soldat français, aujourd'hui engagé en opération extérieure, l'est conformément aux intérêts de notre pays", avait déclaré le 6 janvier au Liban le président Nicolas Sarkozy, souhaitant un débat sur la "nature et le volume" de la présence militaire française à l'étranger.
Interrogé sur une réduction des forces françaises en Afrique, M. Morin a
répondu: "Il y aura probablement, oui, moins de forces françaises en Afrique, parce qu'on n'a probablement pas besoin des mêmes niveaux d'effectifs en Côte d'Ivoire".
Interrogé sur une réduction et une révision, sur un plan général, des forces extérieures françaises, le ministre a répondu: "Le Premier ministre va présenter cela à l'Assemblée nationale la semaine prochaine. Mais en effet, on va adapter le format des forces aux éléments du théâtre".
A la fin novembre, 12.900 soldats français étaient déployés sur des théâtres d'opérations extérieures, dont 3.000 au Tchad et en Centrafrique, 2.700 en Afghanistan, 2.000 au Kosovo, 2.000 en Côte-d'Ivoire et 150 en Bosnie.
Concernant l'Afghanistan, M. Morin a déclaré que "pour la France, nous avons fait les efforts qu'il faut, et il n'est pas question, pour le moment, d'envisager des renforts supplémentaires".
Le gouvernement doit faire le 28 janvier à l'Assemblée nationale une déclaration suivie d'un débat et d'un vote sur la présence militaire française à l'étranger. Un débat similaire aura lieu au Sénat.
Il portera, comme celui de l'Assemblée, sur les opérations extérieures en Côte d'Ivoire, au Kosovo, au Liban, au Tchad et en République centrafricaine.
Des débats avaient déjà été organisés en septembre sur l'engagement en Afghanistan.
"Je veux être certain que chaque soldat français, aujourd'hui engagé en opération extérieure, l'est conformément aux intérêts de notre pays", avait déclaré le 6 janvier au Liban le président Nicolas Sarkozy, souhaitant un débat sur la "nature et le volume" de la présence militaire française à l'étranger.