NEW YORK (Nations unies) - Le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, a réclamé mercredi l'établissement rapide d'un calendrier électoral en Côte d'Ivoire, faute de quoi la dynamique de paix dans le pays risquerait d'en souffrir.
Lors d'une déposition au Conseil de sécurité, M. Choi a relevé que "pour la
première fois depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou en mars
2007, le peuple ivoirien et la communauté internationale ne disposent ni d'une
date ni d'une période pour les élections".
"Sans objectif, tout perd sa dynamique, y compris l'organisation d'un plan
électoral, sa mise en oeuvre, l'organisation logistique, un plan financier et
même l'assistance prévue par la communauté internationale", a-t-il mis en
garde.
Notant qu'un calendrier électoral a été demandé par plusieurs des
principaux acteurs politiques ivoiriens, dont le président Laurent Gbagbo, M.
Choi a déclaré que la Commission électorale indépendante (CEI) "doit fournir,
sans tarder, un chronogramme électoral avec les étapes précises".
La CEI a annoncé dimanche que les opérations d'identification et de
recensement électoral en vue de la présidentielle, attendue en Côte d'Ivoire
en 2009, s'achèveraient "au plus tard" fin février.
La CEI est chargée de conduire les opérations d'enrôlement et d'en fixer le
calendrier, préalable à un scrutin présidentiel sans cesse repoussé depuis
2005 et dont la date n'est toujours pas connue.
Après un nouveau report en novembre, le Conseil de sécurité avait mis en
demeure les responsables ivoiriens de faire en sorte que cette élection se
tienne avant la fin du printemps.
La Côte d'Ivoire est divisée en un Nord rebelle et un Sud gouvernemental
depuis un coup d'Etat manqué contre le président Laurent Gbagbo en septembre
2002.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord - complété
en décembre 2008 - qui prévoit des élections libres et transparentes.
Lors d'une déposition au Conseil de sécurité, M. Choi a relevé que "pour la
première fois depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou en mars
2007, le peuple ivoirien et la communauté internationale ne disposent ni d'une
date ni d'une période pour les élections".
"Sans objectif, tout perd sa dynamique, y compris l'organisation d'un plan
électoral, sa mise en oeuvre, l'organisation logistique, un plan financier et
même l'assistance prévue par la communauté internationale", a-t-il mis en
garde.
Notant qu'un calendrier électoral a été demandé par plusieurs des
principaux acteurs politiques ivoiriens, dont le président Laurent Gbagbo, M.
Choi a déclaré que la Commission électorale indépendante (CEI) "doit fournir,
sans tarder, un chronogramme électoral avec les étapes précises".
La CEI a annoncé dimanche que les opérations d'identification et de
recensement électoral en vue de la présidentielle, attendue en Côte d'Ivoire
en 2009, s'achèveraient "au plus tard" fin février.
La CEI est chargée de conduire les opérations d'enrôlement et d'en fixer le
calendrier, préalable à un scrutin présidentiel sans cesse repoussé depuis
2005 et dont la date n'est toujours pas connue.
Après un nouveau report en novembre, le Conseil de sécurité avait mis en
demeure les responsables ivoiriens de faire en sorte que cette élection se
tienne avant la fin du printemps.
La Côte d'Ivoire est divisée en un Nord rebelle et un Sud gouvernemental
depuis un coup d'Etat manqué contre le président Laurent Gbagbo en septembre
2002.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord - complété
en décembre 2008 - qui prévoit des élections libres et transparentes.