ABIDJAN - Des associations de la société civile ivoiriennes organisent en mars des "journées du consensus national" pour "réconcilier" la Côte d'Ivoire et lui permettre de devenir un "pays émergent"
d'ici 2025, a indiqué jeudi un responsable à l'AFP.
Quelque "400 personnes" issues du secteur privé, des syndicats, des ONG et de la chefferie traditionnelle participeront à ces travaux prévus du 16 au 23 mars, a déclaré Patrick N'Gouan, coordinateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).
Il s'agira de "créer les bases d'une véritable réconciliation" entre Ivoiriens alors que "les politiciens ont parfois utilisé les ethnies et les religions les unes contre les autres", a-t-il expliqué.
Face "au désordre politique, à la fragilisation de l'Etat et à l'explosion de la corruption et de la pauvreté", cette manifestation entend également "remettre à plat la gouvernance" du pays.
"Nous voulons que la Côte d'Ivoire devienne un pays émergent d'ici 2025, et un pays développé d'ici 2040", a affirmé M. N'Gouan.
Ces journées aboutiront à une série de "recommandations" inscrites dans un "mémorandum" censé devenir un "programme de travail pour tout président" élu à l'issue du scrutin attendu en 2009, a-t-il ajouté.
La prochaine présidentielle n'est pas un aboutissement mais seulement "le début" pour "une sortie pacifique de la crise", a-t-il encore jugé.
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental depuis un coup d'Etat manqué contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou (Burkina Faso) un accord - complété en décembre 2008 - qui prévoit des élections libres et transparentes, dont la date n'est pas encore connue.
d'ici 2025, a indiqué jeudi un responsable à l'AFP.
Quelque "400 personnes" issues du secteur privé, des syndicats, des ONG et de la chefferie traditionnelle participeront à ces travaux prévus du 16 au 23 mars, a déclaré Patrick N'Gouan, coordinateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).
Il s'agira de "créer les bases d'une véritable réconciliation" entre Ivoiriens alors que "les politiciens ont parfois utilisé les ethnies et les religions les unes contre les autres", a-t-il expliqué.
Face "au désordre politique, à la fragilisation de l'Etat et à l'explosion de la corruption et de la pauvreté", cette manifestation entend également "remettre à plat la gouvernance" du pays.
"Nous voulons que la Côte d'Ivoire devienne un pays émergent d'ici 2025, et un pays développé d'ici 2040", a affirmé M. N'Gouan.
Ces journées aboutiront à une série de "recommandations" inscrites dans un "mémorandum" censé devenir un "programme de travail pour tout président" élu à l'issue du scrutin attendu en 2009, a-t-il ajouté.
La prochaine présidentielle n'est pas un aboutissement mais seulement "le début" pour "une sortie pacifique de la crise", a-t-il encore jugé.
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental depuis un coup d'Etat manqué contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou (Burkina Faso) un accord - complété en décembre 2008 - qui prévoit des élections libres et transparentes, dont la date n'est pas encore connue.