Le dispensaire de Tinhou, nouvelle sous-préfecture du département de Bloléquin dont elle est distante de 25 km, est sous-équipé. En effet, dans cette structure sanitaire, les médicaments de première nécessité font défaut. Conséquence : Les malades, qui parcourent de longues distances pour se faire soigner, retournent bredouille. Inutile de dire que les femmes accouchent dans des conditions on ne peut plus difficiles. Et pourtant «le dispensaire rural de Tinhou situé dans le district sanitaire de Bloléquin existe depuis 1997. Il couvre plusieurs villages et des campements. Il emploie une fille et deux garçons de salle. Tinhou ne bénéficiant pas pour le moment d’adduction d’eau ni d’électricité, les accouchements nocturnes se font dans des conditions difficiles», se lamente l’infirmier Konan en poste depuis 2007. De plus, la maternité est dépouvue de sage-femme. Autre problème que rencontre le dispensaire de Tinhou, c’est l’absence d’une ambulance. «Ici, les évacuations se font en taxis-brousse, bâchées, et véhicules Kia destinés au transport du café et du cacao», déplore l’infirmier. Comme si cela ne suffisait pas, l’accès à cette nouvelle sous-préfecture est difficile du fait de la dégradation de la piste qui y mène.
Gouagnon Léopold
Correspondant Régional.
Gouagnon Léopold
Correspondant Régional.