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Art et Culture Publié le vendredi 23 janvier 2009 | Nord-Sud

Propos de... : Guillaume Gbato (SG du Synapp-ci) : "Il n`y a plus d`obstacle pour l`application de la convention collective"

Je voudrais exprimer ma joie. Je le dis franchement, c'est un moment historique pour la presse ivoirienne. Avec l'installation du Conseil de gestion du fonds de développement de soutien à la presse, c'est une grande victoire et je voudrais vraiment féliciter le ministre de la Communication, le gouvernement tout entier pour cette étape qui vient de se réaliser aujourd'hui. Vous savez que nous nous battons depuis de longues années pour la mise en place effective de ce fonds. Nous sommes très fier et content et à partir d'aujourd'hui, nous allons poser les vrais problèmes. Nous savons que l'argent est désormais disponible pour aider les entreprises de presse. Il n'y aura pas de raison pour que les patrons ne payent pas convenablement la convention collective. Cela va nous faciliter le travail, au niveau de la sensibilisation de nos camarades mais ensuite au niveau de l'information de nos partenaires. Nous allons bientôt engager les discussions pour que la convention soit appliquée à la date convenue, c'est-à-dire juin 2009. Avec le fonds, il n'y a plus d'obstacle pour l'application de la convention collective.


Amos Beonaho (Pdt de l'Unjci) :“Vivement la convention collective”

La mise en place du fonds est une avancée démocratique. Elle permet à tous les médias d'être plus ou moins au même niveau pour promouvoir la démocratie à travers la liberté de la presse. S'il y a une bonne application de la loi, il ne devrait pas y avoir de problème en principe. Je crois que c'est dans la pratique qu'on va déceler les difficultés. Je pense que les membres du Conseil de gestion prendront en compte les différentes préoccupations pour ajuster ce qui pourrait poser problème. Pour l'instant, réjouissons-nous enfin de ce que le Conseil de gestion soit mis en place et qu'on puisse attribuer le fonds. Maintenant, vivement la convention collective parce que c'était la condition des patrons. Je pense qu'avec la présence du fonds, ils doivent appliquer la convention collective parce que la qualité a un coût. Il faut qu'on évite que les journalistes vivent d'expédients et de racket.


Zio Moussa (Pdt de l'Olped) :“Il faut que ce fonds nous responsabilise”

Le ministère de la Communication ainsi que les autres ministères qui sont intéressés dans ce fonds ont joué leur partition. Ce fonds doit responsabiliser davantage et les journalistes et les médias. Même si un fonds ne peut pas sauver un journal, il peut permettre à un journal de mieux se structurer. Il ne faudrait pas que les gens pensent que quand on a un fonds cela suffit. Ailleurs, beaucoup de médias ont contourné les textes et ont eu droit au fonds et ensuite, ils ont simplement fermé. Il faut éviter cela. Il faut que ce fonds nous responsabilise davantage et engage tous les médias et tous les journalistes.



N'Guilissi François (Vice-président du Gepci) : “Si le fonds est bien, il va avoir un effet
multiplicateur”

C'est un sentiment de joie et de satisfaction parce qu'à un moment donné les éditeurs de presse en Côte d'Ivoire étaient gagnés par le désespoir. Parce que nous avons attendu trop longtemps. On a beaucoup œuvré pour la prise en compte de nos préoccupations au niveau de l'Etat, du gouvernement, ce qui se traduit par le décret pris par le chef de l'Etat. Aujourd'hui, nous avons assisté à la présentation des membres du Conseil de gestion et de la direction exécutive. La deuxième étape, ça sera qu'on nous dise le montant du fonds et comment il sera mis à la disposition des entreprises de presse. Nous les éditeurs ne lions pas l'application de la convention collective à la mise à la disposition du fonds aux entreprises de presse. Mais nous disons que ce fonds-là s'il est bien géré et mis à la disposition des entreprises de presse, il va avoir un effet multiplicateur et donc permettre aux journaux d'être en mesure de supporter beaucoup de charges liées par exemple à l'application de la convention collective. N'oubliez pas que la valeur du point qui était de 1.700 est passée à 1.900. Cela impacte de façon négative sur les charges des entreprises de presse. Je pense que s'il y a des subventions directes qui sont accordées aux entreprises de presse, on pourra assister à un scénario où tout le monde pourra en être bénéficiaire et en particulier les journalistes.

Propos recueillis par Issa T.Yéo
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