La 21ème édition du Fespaco (Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou) se tiendra, du 28 février au 7 mars, dans la capitale Burkinabé, sous le thème “Cinéma africain, tourisme et patrimoine culturel”, a annoncé le délégué général du Fespaco, M. Michel Ouédraogo.
On annonce des changements importants pour cette 21ème édition du Fespaco qui doit répondre à la dynamique du Festival, à savoir un Fespaco autonome, africain, panafricain et international, en rapport avec le concept “Vision 21 : répondre aux défis du 21 siècle ”. Ainsi, la future structure organisationnelle du Fespaco est numériquement touchée : le comité d'organisation 2009 passera de 27 à 17 commissions et l'ensemble des membres les composant se verra réduit de moitié, soit environ 300 personnes.
La réduction concernera aussi les films en compétition. “Cette rigueur sélective est désormais nécessaire pour ne retenir que le meilleur crû lors de cette édition”, explique M. Ouédraogo en espérant que cela puisse rendre davantage service aux cinéastes. Ceux-ci étant ainsi conviés à travailler avec plus de professionnalisme.
Le grand retour du Mini-Fespaco de Bobo est prévu du 12 au 15 mars 2009. Ce qui n'exclut pas que pour le futur, la biennale s'étende à d'autres localités du Burkina Faso.
Un grand Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA), est également attendu. Ce marché doit être à même de porter fortement les ambitions de distribution des films africains ainsi que les aspirations des professionnels africains pour l'émergence d'une industrie du cinéma digne de ce nom.
Un Fespaco plus présent, plus visible et plus rayonnant !
Le Fespaco est avant tout une structure permanente alors que le Comité d'organisation se veut circonstanciel. Dès lors et de par la permanence de l'Institution, quels sont les leviers innovants à activer pour mieux meubler les années hors festivals? Certes, ces inlassables promoteurs du film africain agissent un tant soi peu dans ce sens à travers cinés-clubs, galas de promo, cinéma mobile. Toutefois, ils voudraient être davantage opérationnels par la diversification d'offres cohérentes, pertinentes et utiles pour les cinéphiles et pour les cinéastes africains.
Peut-il en être autrement quand le mot d'ordre milite pour “un FESPACO plus présent, plus visible et plus rayonnant”. Cela va transiter par des années paires plus étoffées en activités consacrées à plus de diffusion du film africain. “Les 72 heures de la femme cinéaste” ou “Les 72 heures du cinéma pour enfant ” ou encore “Les 72 heures du cinéma des libertés et des droits humains” seront entre autres des ingrédients qui contribueront à cette finalité. “Telle est notre mission ! ”, a martelé à l'envie le délégué général du Fespaco, à l'endroit des journalistes.
Par rapport à l'autonomisation, Mme Odette Sanogo, membre fondateur du Fespaco, soutient l'option d'un Fespaco autonome et appelle tous ceux qui peuvent aider le Festival à l'accompagner dans sa légitime quête à la pérennisation. Et Michel Ouédraogo de souligner : “Le Fespaco appartient à l'Afrique qui doit s'en approprier. Que ce soit les Etats africains dont les cinéastes sont originaires ou les cinéastes à travers la FEPACI ou encore et surtout toutes ces structures privées qui retirent des gains importants de la manifestation”.
Ainsi les journalistes, les professionnels de l'image et du son tout comme les opérateurs économiques qui ont des “gains quelconques” de par le Fespaco, sont (…) invités à vivre en résonance avec la biennale et l'institution qui la promeut. Cela sous entend un partenariat plus actif qui fait corps avec les missions de promotion du cinéma africain. Car, c'est aussi en actionnant ensemble les leviers “révolutionnaires” contenus dans le programme proposé par Vision 21, qu'on pourra collectivement ériger un grand Fespaco à même de hisser le cinéma africain sur des sommets plus porteurs et plus dignes.
Pour conforter son ancrage sur les plans panafricain et international, le Fespaco multipliera, d’une part les concertations avec la diaspora africaine et, d'autre part avec les grands festivals de films de la planète que sont, entre autres, Berlin, Venise et Cannes.
www.allafrica.com
On annonce des changements importants pour cette 21ème édition du Fespaco qui doit répondre à la dynamique du Festival, à savoir un Fespaco autonome, africain, panafricain et international, en rapport avec le concept “Vision 21 : répondre aux défis du 21 siècle ”. Ainsi, la future structure organisationnelle du Fespaco est numériquement touchée : le comité d'organisation 2009 passera de 27 à 17 commissions et l'ensemble des membres les composant se verra réduit de moitié, soit environ 300 personnes.
La réduction concernera aussi les films en compétition. “Cette rigueur sélective est désormais nécessaire pour ne retenir que le meilleur crû lors de cette édition”, explique M. Ouédraogo en espérant que cela puisse rendre davantage service aux cinéastes. Ceux-ci étant ainsi conviés à travailler avec plus de professionnalisme.
Le grand retour du Mini-Fespaco de Bobo est prévu du 12 au 15 mars 2009. Ce qui n'exclut pas que pour le futur, la biennale s'étende à d'autres localités du Burkina Faso.
Un grand Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA), est également attendu. Ce marché doit être à même de porter fortement les ambitions de distribution des films africains ainsi que les aspirations des professionnels africains pour l'émergence d'une industrie du cinéma digne de ce nom.
Un Fespaco plus présent, plus visible et plus rayonnant !
Le Fespaco est avant tout une structure permanente alors que le Comité d'organisation se veut circonstanciel. Dès lors et de par la permanence de l'Institution, quels sont les leviers innovants à activer pour mieux meubler les années hors festivals? Certes, ces inlassables promoteurs du film africain agissent un tant soi peu dans ce sens à travers cinés-clubs, galas de promo, cinéma mobile. Toutefois, ils voudraient être davantage opérationnels par la diversification d'offres cohérentes, pertinentes et utiles pour les cinéphiles et pour les cinéastes africains.
Peut-il en être autrement quand le mot d'ordre milite pour “un FESPACO plus présent, plus visible et plus rayonnant”. Cela va transiter par des années paires plus étoffées en activités consacrées à plus de diffusion du film africain. “Les 72 heures de la femme cinéaste” ou “Les 72 heures du cinéma pour enfant ” ou encore “Les 72 heures du cinéma des libertés et des droits humains” seront entre autres des ingrédients qui contribueront à cette finalité. “Telle est notre mission ! ”, a martelé à l'envie le délégué général du Fespaco, à l'endroit des journalistes.
Par rapport à l'autonomisation, Mme Odette Sanogo, membre fondateur du Fespaco, soutient l'option d'un Fespaco autonome et appelle tous ceux qui peuvent aider le Festival à l'accompagner dans sa légitime quête à la pérennisation. Et Michel Ouédraogo de souligner : “Le Fespaco appartient à l'Afrique qui doit s'en approprier. Que ce soit les Etats africains dont les cinéastes sont originaires ou les cinéastes à travers la FEPACI ou encore et surtout toutes ces structures privées qui retirent des gains importants de la manifestation”.
Ainsi les journalistes, les professionnels de l'image et du son tout comme les opérateurs économiques qui ont des “gains quelconques” de par le Fespaco, sont (…) invités à vivre en résonance avec la biennale et l'institution qui la promeut. Cela sous entend un partenariat plus actif qui fait corps avec les missions de promotion du cinéma africain. Car, c'est aussi en actionnant ensemble les leviers “révolutionnaires” contenus dans le programme proposé par Vision 21, qu'on pourra collectivement ériger un grand Fespaco à même de hisser le cinéma africain sur des sommets plus porteurs et plus dignes.
Pour conforter son ancrage sur les plans panafricain et international, le Fespaco multipliera, d’une part les concertations avec la diaspora africaine et, d'autre part avec les grands festivals de films de la planète que sont, entre autres, Berlin, Venise et Cannes.
www.allafrica.com