Le Festival des arts et de la culture dida ou Djaka 2009 aura lieu du 5 au 9 août prochain, à Akabia, dans la sous-préfecture de Divo. Au lancement de ce festival, samedi, au restaurant La bonne compagnie de Yopougon, ses promoteurs ont expliqué que ce sera une occasion de renouer avec l’avalanche des fêtes de réjouissances dans le département. Mieux, ils entendent créer en pays dida un cadre de retrouvailles où l’on s’instruit et s’amuse.
Ce 3ème Djaka donnera de voir des démonstrations de danse, des jeux, des contes et légendes, l’art culinaire, la virtuosité de la langue dida et des tenues traditionnelles spécifiques, selon Alexandre Jhronsix Draman, président du comité d’organisation de l’événement.
Le groupe dida, a-t-il souligné, est profondément attaché à la culture de la vie et de la réjouissance qu’il prend plaisir à manifester lors de la fête du lignage (dopka), l’après-maternité, le nouvel an. De grands événements, selon lui, qui ont malheureusement tendance à disparaître.
Alexandre Jhronsix a expliqué que c’est eu égard à cela que les habitants du village se sont engagés à initier depuis 2006 des journées socioculturelles qu’ils ont baptisées Djaka (divertissement et joie à Akabia). Toutefois, a fait observer le président, le Festival a transcendé les frontières d’Akabia au point que les autres villages du territoire dida en ont fait un patrimoine commun.
En définitive, il a dit son souhait que, désormais, le conseil général de Divo s’en approprie comme son homologue de Gagnoa l’a réussi pour le Festival de la danse et de la chanson du monde bheté.
Emmanuel Krézoua, vice-président de l’Université de Bouaké, parrain du Djaka 2009, a salué la multiplication de ce genre de festival qui est, selon lui, un passage obligé pour sortir définitivement de la crise en éliminant les germes de la violence. “Les valeurs que portent nos cultures, si elles sont véritablement transmises aux générations présentes, notre pays n’aura plus rien à craindre. La Côte d’Ivoire est en crise parce que nos cultures sont perdues”, a-t-il ajouté.
Bruno Kouadio
Ce 3ème Djaka donnera de voir des démonstrations de danse, des jeux, des contes et légendes, l’art culinaire, la virtuosité de la langue dida et des tenues traditionnelles spécifiques, selon Alexandre Jhronsix Draman, président du comité d’organisation de l’événement.
Le groupe dida, a-t-il souligné, est profondément attaché à la culture de la vie et de la réjouissance qu’il prend plaisir à manifester lors de la fête du lignage (dopka), l’après-maternité, le nouvel an. De grands événements, selon lui, qui ont malheureusement tendance à disparaître.
Alexandre Jhronsix a expliqué que c’est eu égard à cela que les habitants du village se sont engagés à initier depuis 2006 des journées socioculturelles qu’ils ont baptisées Djaka (divertissement et joie à Akabia). Toutefois, a fait observer le président, le Festival a transcendé les frontières d’Akabia au point que les autres villages du territoire dida en ont fait un patrimoine commun.
En définitive, il a dit son souhait que, désormais, le conseil général de Divo s’en approprie comme son homologue de Gagnoa l’a réussi pour le Festival de la danse et de la chanson du monde bheté.
Emmanuel Krézoua, vice-président de l’Université de Bouaké, parrain du Djaka 2009, a salué la multiplication de ce genre de festival qui est, selon lui, un passage obligé pour sortir définitivement de la crise en éliminant les germes de la violence. “Les valeurs que portent nos cultures, si elles sont véritablement transmises aux générations présentes, notre pays n’aura plus rien à craindre. La Côte d’Ivoire est en crise parce que nos cultures sont perdues”, a-t-il ajouté.
Bruno Kouadio