Hier, au ministère de la Communication, ont été présentés les membres du Conseil de gestion du Fonds de soutien à la presse.
Joindre l’acte à la parole ! Ainsi peut-on qualifier la cérémonie de présentation, hier, des membres du Fonds de soutien et de développement de la presse. «Cette semaine, nous disait, mardi dernier, le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, dans une interview à nous accordée, nous allons installer et présenter publiquement les membres du comité de l’organe de gestion du fonds. Voilà une autre étape décisive» (Fraternité Matin du mercredi 21 janvier 2009. P.4). C’était après la délivrance, le même jour, de la carte d’identité professionnelle de journaliste. Etape décisive, en sa présence, et celle des dirigeants des entreprises de presse et de communication audiovisuelle, des organisations socio-professionnelles, a été rendue publique la liste des membres du Fsdp. (Voir liste). M. Kébé Yacouba, représentant le ministre de la Communication, en est le président. Et Mme Bernise N’guessan, Conseillère technique au ministère de la Communication, chargée des médias en devient la directrice exécutive. Des hommes aux places qu’il faut, en effet. Le premier, brillant journaliste, fut, entre autres expériences, le chef de file de la grande épopée d’Ivoir’Soir, ex-directeur général de Fraternité Matin, et la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) ; et le second, Mme N’guessan, entre autres, diplomé de l’Ecole supérieure de commerce d’Abidjan (Esca) : «Il va falloir vous mettre rapidement au travail ; l’essentiel a été fait…», leur dira le ministre de la Communication. Car les ressources existent. «C’est un avantage» né, d’une part, de la taxe perçue depuis plus de dix ans sur la publicité ; et de l’autre, des subventions et mobilisations extérieures. Il en profitera pour remercier non seulement le Chef de l’Etat qui a soutenu l’idée en signant le décret N° 2007-677 du 28 décembre 2007 définissant clairement en ses articles 4 et 5 l’objet et les missions du Fsdp, et les attributions de ses deux organes (le Conseil de gestion et la direction exécutive), mais aussi ses deux prédécesseurs : Danièle Boni Claverie qui a émis l’idée d’adosser ce fonds à une taxe sur la publicité et Coffie Studer, qui a relancé ce projet, qui sera présidé par M. Nahinio Félix et beaucoup d’autres experts : «C’est le fruit, l’œuvre commune de toutes ses associations ; le reflet d’une vision partagée». Il n’oubliera pas les ministres de l’Economie et des Finances ; de la Culture et de la Francophonie pour avoir désigné « promptement » leurs représentants face aux grandes sollicitudes dont ils font l’objet, montrant ainsi l’importance qu’ils accordent au secteur des médias.
Aussi compte-t-il sur la solidarité de tous. Et davantage sur celle des destinataires de ce fonds. Notamment les groupements comme le Groupe des éditeurs de la presse privée (Gepci), l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, Unjci, les syndicats comme le Synappci, afin qu’ils «n’engagent pas une compétition asymétrique avec ceux qui s’en occupent». Au contraire, que chacun puisse les accompagner à réussir leur mission en tirant avantage de ce fonds, qui peut les aider à mieux se restructurer. Mais M. Ibrahim Sy Savané préviendra: il (le fonds) ne peut pas sauver des mauvais journaux, mais il sera nécessairement «un second souffle» à ceux qui auront su gérer un journal comme il le faut. «Les destinées de ce fonds, ajoutera-t-il, entre autres, sont entre vos mains». Le ministère, au besoin, ne suggérera que quelques idées, pour sa bonne gestion. Car les attentes sont grosses.
Pour M. Kébé Yacouba, parlant au nom des membres du Conseil, ils «s’efforceront d’être dignes» de la confiance que le ministre de la Communication et ses collègues de l’Economie et des Finances; de la Culture et de la Francophonie ont placée en eux, et «s’attelleront à assumer leurs charges respectives, dans les règles de l’art et en totale conformité avec les dispositions pertinentes du décret». Mieux, ils travailleront dans «un esprit d’ouverture et de transparence, en vue d’assurer à tous, comme le prescrit l’article 4 du décret, «l’égalité et la libre concurrence dans le cadre de la mission d’intérêt général de la presse». Et ce, dans une étroite coopération avec les dirigeants des entreprises de presse et de communication audiovisuelle et ceux des organisations professionnelles éligibles au Fonds. Mais il leur précisera: «(Il) n’est pas un Fonds d’aide, ni une Caisse sociale ni une tontine». Sa mission : financer, au profit des entreprises et organisations éligibles, la formation, les études et conseils, la diffusion, le développement de la presse et du multimédia, et les projets d’intérêts collectifs des associations professionnelles. Il peut encore constituer, auprès des banques et établissements financiers, la garantie des emprunts contractés par les entreprises de presse et les organisations professionnelles. A elles «d’élaborer des dossiers bien ficelés».
Michel Koffi
Joindre l’acte à la parole ! Ainsi peut-on qualifier la cérémonie de présentation, hier, des membres du Fonds de soutien et de développement de la presse. «Cette semaine, nous disait, mardi dernier, le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, dans une interview à nous accordée, nous allons installer et présenter publiquement les membres du comité de l’organe de gestion du fonds. Voilà une autre étape décisive» (Fraternité Matin du mercredi 21 janvier 2009. P.4). C’était après la délivrance, le même jour, de la carte d’identité professionnelle de journaliste. Etape décisive, en sa présence, et celle des dirigeants des entreprises de presse et de communication audiovisuelle, des organisations socio-professionnelles, a été rendue publique la liste des membres du Fsdp. (Voir liste). M. Kébé Yacouba, représentant le ministre de la Communication, en est le président. Et Mme Bernise N’guessan, Conseillère technique au ministère de la Communication, chargée des médias en devient la directrice exécutive. Des hommes aux places qu’il faut, en effet. Le premier, brillant journaliste, fut, entre autres expériences, le chef de file de la grande épopée d’Ivoir’Soir, ex-directeur général de Fraternité Matin, et la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) ; et le second, Mme N’guessan, entre autres, diplomé de l’Ecole supérieure de commerce d’Abidjan (Esca) : «Il va falloir vous mettre rapidement au travail ; l’essentiel a été fait…», leur dira le ministre de la Communication. Car les ressources existent. «C’est un avantage» né, d’une part, de la taxe perçue depuis plus de dix ans sur la publicité ; et de l’autre, des subventions et mobilisations extérieures. Il en profitera pour remercier non seulement le Chef de l’Etat qui a soutenu l’idée en signant le décret N° 2007-677 du 28 décembre 2007 définissant clairement en ses articles 4 et 5 l’objet et les missions du Fsdp, et les attributions de ses deux organes (le Conseil de gestion et la direction exécutive), mais aussi ses deux prédécesseurs : Danièle Boni Claverie qui a émis l’idée d’adosser ce fonds à une taxe sur la publicité et Coffie Studer, qui a relancé ce projet, qui sera présidé par M. Nahinio Félix et beaucoup d’autres experts : «C’est le fruit, l’œuvre commune de toutes ses associations ; le reflet d’une vision partagée». Il n’oubliera pas les ministres de l’Economie et des Finances ; de la Culture et de la Francophonie pour avoir désigné « promptement » leurs représentants face aux grandes sollicitudes dont ils font l’objet, montrant ainsi l’importance qu’ils accordent au secteur des médias.
Aussi compte-t-il sur la solidarité de tous. Et davantage sur celle des destinataires de ce fonds. Notamment les groupements comme le Groupe des éditeurs de la presse privée (Gepci), l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, Unjci, les syndicats comme le Synappci, afin qu’ils «n’engagent pas une compétition asymétrique avec ceux qui s’en occupent». Au contraire, que chacun puisse les accompagner à réussir leur mission en tirant avantage de ce fonds, qui peut les aider à mieux se restructurer. Mais M. Ibrahim Sy Savané préviendra: il (le fonds) ne peut pas sauver des mauvais journaux, mais il sera nécessairement «un second souffle» à ceux qui auront su gérer un journal comme il le faut. «Les destinées de ce fonds, ajoutera-t-il, entre autres, sont entre vos mains». Le ministère, au besoin, ne suggérera que quelques idées, pour sa bonne gestion. Car les attentes sont grosses.
Pour M. Kébé Yacouba, parlant au nom des membres du Conseil, ils «s’efforceront d’être dignes» de la confiance que le ministre de la Communication et ses collègues de l’Economie et des Finances; de la Culture et de la Francophonie ont placée en eux, et «s’attelleront à assumer leurs charges respectives, dans les règles de l’art et en totale conformité avec les dispositions pertinentes du décret». Mieux, ils travailleront dans «un esprit d’ouverture et de transparence, en vue d’assurer à tous, comme le prescrit l’article 4 du décret, «l’égalité et la libre concurrence dans le cadre de la mission d’intérêt général de la presse». Et ce, dans une étroite coopération avec les dirigeants des entreprises de presse et de communication audiovisuelle et ceux des organisations professionnelles éligibles au Fonds. Mais il leur précisera: «(Il) n’est pas un Fonds d’aide, ni une Caisse sociale ni une tontine». Sa mission : financer, au profit des entreprises et organisations éligibles, la formation, les études et conseils, la diffusion, le développement de la presse et du multimédia, et les projets d’intérêts collectifs des associations professionnelles. Il peut encore constituer, auprès des banques et établissements financiers, la garantie des emprunts contractés par les entreprises de presse et les organisations professionnelles. A elles «d’élaborer des dossiers bien ficelés».
Michel Koffi