ABIDJAN - Des ONG ivoiriennes ont lancé vendredi à Abidjan une "mission d'observation" des prochaines élections, notamment la présidentielle attendue en 2009 et censée mettre un terme à plus de six ans de crise politico-militaire.
Initiée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), cette mission, financée par l'Union européenne (UE), entend alerter les pouvoirs publics sur ce qui pourrait "compromettre le caractère pacifique et transparent des élections", a déclaré à la presse son coordonnateur, Patrick N'Gouan.
Une vingtaine de coordonnateurs régionaux et 255 observateurs seront déployés sur le territoire pour surveiller "le comportement des partis politiques et des agents impliqués dans l'organisation" du scrutin, a-t-il indiqué.
"Il ne faut pas attendre le jour des élections pour voir ce qui va ou ce qui ne va pas. Il faut anticiper, prendre les choses à la source", a fait valoir M. N'Gouan, alors que le processus d'identification et de recensement électoral lancé à l'automne 2008 est actuellement en cours.
La CSCI rassemble des organisations professionnelles, des centrales syndicales, des ONG ainsi que des représentants de confessions religieuses et de la chefferie traditionnelle.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis septembre 2002, après un coup d'Etat manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes, dont la date reste inconnue.
Initiée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), cette mission, financée par l'Union européenne (UE), entend alerter les pouvoirs publics sur ce qui pourrait "compromettre le caractère pacifique et transparent des élections", a déclaré à la presse son coordonnateur, Patrick N'Gouan.
Une vingtaine de coordonnateurs régionaux et 255 observateurs seront déployés sur le territoire pour surveiller "le comportement des partis politiques et des agents impliqués dans l'organisation" du scrutin, a-t-il indiqué.
"Il ne faut pas attendre le jour des élections pour voir ce qui va ou ce qui ne va pas. Il faut anticiper, prendre les choses à la source", a fait valoir M. N'Gouan, alors que le processus d'identification et de recensement électoral lancé à l'automne 2008 est actuellement en cours.
La CSCI rassemble des organisations professionnelles, des centrales syndicales, des ONG ainsi que des représentants de confessions religieuses et de la chefferie traditionnelle.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis septembre 2002, après un coup d'Etat manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes, dont la date reste inconnue.