L’Union des entrepreneurs libres de Côte d`Ivoire (Unelci) a organisée jeudi, à son siège aux Deux-plateaux, une conférence de presse pour dénoncer la misère dans laquelle ses membres se trouvent après des travaux de réhabilitations exécutés dans les zones Cno. Le Président de cette union, M. Behi Ernest, entouré de ses plus proches collaborateurs, a indiqué que, dans le cadre de la politique du reploiement de l`administration, en zones Cno, plusieurs entrepreneurs, membres de son organisation ont été sollicités, par le Comité national pour le redéploiement de l`administration (Cnpra) soit pour la réhabilitation des édifices de l`Etat détruits par les rebelles, soit pour la construction de nouveaux bâtiments. Avec la forte promesse qu`ils seront payés, une fois les travaux terminés. Malheureusement, explique t-il, depuis la fin des travaux, au mois de juillet dernier, aucun d`entre eux n`a reçu le moindre centime de la part de cet organe. Plus grave, avance le Président de l`union, toutes les portes de la structure leur sont fermées. Avant d`ajouter qu`ils sont poursuivis par leurs fournisseurs et autres banques. Il a aussi révélé que compte tenu de cette situation, les ouvriers recrutés sur place dans ces zones menacent de démolir ces différentes réalisations. Parce qu`ils ne sont entrés en possession de leur salaire. Cette menace, le Président de l`Unelci la prend très au sérieux. C`est pourquoi, il appelle le Président de la République, Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro à la rescousse. Afin qu`ils utilisent leurs pouvoirs discrétionnaires pour que leurs vœux se traduisent en fait, comme c`est le cas avec les fournisseurs de l`Etat. " Aidez-nous. Nous avons l`impression que, nous sommes oubliés après avoir pris le risque d`aller réhabiliter les bâtiments de l`Etat de Côte d`Ivoire dans ces zones ", a indiqué M. Behi Ernest.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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