Arrêté jeudi soir au Rwanda, le chef du Cndp pourrait être remis aux autorités de Kinshasa aujourd’hui.
Le chef rebelle congolais Laurent Nkunda, qui déstabilisait l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a été arrêté jeudi soir au Rwanda voisin et pourrait être remis aux autorités de Kinshasa.
C’est à 22 heures 30 que la nouvelle de cette arrestation a été rendue publique par les forces conjointes congolaises et rwandaises qui étaient à ses trousses depuis mardi. “L’état-major conjoint des FARDC (Forces armées de RDC) et des éléments de renseignement RDF (Forces de défense du Rwanda) informe de l’arrestation du général déchu Laurent Nkunda jeudi à 22H30 sur le territoire rwandais”, a annoncé l’inspecteur général de la police de RDC, John Numbi dans un communiqué.
Nkunda serait, selon les sources militaires congolaises, en résidence surveillée à Gisenyi, localité située au Rwanda mais à la frontière avec l’est de la RDC.
“Nous sommes très heureux de l’arrestation du général Laurent Nkunda. Nous demandons au gouvernement rwandais de respecter le droit international et d’extrader le général Nkunda vers le Congo”, a déclaré le ministre congolais de l’Agriculture Norbert Kantitima, qui se trouvait à Goma au sein d’une délégation ministérielle.
A Kinshasa, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a exprimé la satisfaction des autorités et également souhaité son extradition en RDC pour qu’il soit jugé.
Des sources diplomatiques et militaires indiquent sur place dans la capitale congolaise que le général Nkunda pourrait être remis vendredi soir aux autorités congolaises. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré en 2005 par la Haute Cour militaire congolaise pour désobéissance et crimes de guerre à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (est) qu’il avait prise brièvement en juin 2004.
Le chef rebelle avait été affaibli début janvier par un putsch interne mené par le chef d’état-major du CNDP, le général Bosco Ntaganda, qui l’avait “limogé” pour “mauvais leadership”. Dans la foulée, le 16 janvier, M. Ntaganda et des commandants du CNDP avaient déclaré “la fin de la guerre” contre les FARDC et s’étaient dits prêts à intégrer leurs troupes dans l’armée congolaise. Ce ralliement avait été annoncé en RDC en présence notamment du chef d’état-major de l’armée rwandaise, James Kabarabe.
La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc) a demandé pour sa part, vendredi, aux rebelles congolais de “prendre part au processus de réintégration” dans l’armée régulière, après l’arrestation jeudi soir au Rwanda de leur chef historique Laurent Nkunda.
“La Monuc espère que toutes les forces du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) vont maintenant profiter” de l’arrestation de M. Nkunda “pour prendre part au processus de réintégration” dans l’armée régulière, selon un communiqué de la Mission transmis à l’AFP.
Doua Gouly
Sources : AFP et Reuters
Le chef rebelle congolais Laurent Nkunda, qui déstabilisait l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a été arrêté jeudi soir au Rwanda voisin et pourrait être remis aux autorités de Kinshasa.
C’est à 22 heures 30 que la nouvelle de cette arrestation a été rendue publique par les forces conjointes congolaises et rwandaises qui étaient à ses trousses depuis mardi. “L’état-major conjoint des FARDC (Forces armées de RDC) et des éléments de renseignement RDF (Forces de défense du Rwanda) informe de l’arrestation du général déchu Laurent Nkunda jeudi à 22H30 sur le territoire rwandais”, a annoncé l’inspecteur général de la police de RDC, John Numbi dans un communiqué.
Nkunda serait, selon les sources militaires congolaises, en résidence surveillée à Gisenyi, localité située au Rwanda mais à la frontière avec l’est de la RDC.
“Nous sommes très heureux de l’arrestation du général Laurent Nkunda. Nous demandons au gouvernement rwandais de respecter le droit international et d’extrader le général Nkunda vers le Congo”, a déclaré le ministre congolais de l’Agriculture Norbert Kantitima, qui se trouvait à Goma au sein d’une délégation ministérielle.
A Kinshasa, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a exprimé la satisfaction des autorités et également souhaité son extradition en RDC pour qu’il soit jugé.
Des sources diplomatiques et militaires indiquent sur place dans la capitale congolaise que le général Nkunda pourrait être remis vendredi soir aux autorités congolaises. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré en 2005 par la Haute Cour militaire congolaise pour désobéissance et crimes de guerre à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (est) qu’il avait prise brièvement en juin 2004.
Le chef rebelle avait été affaibli début janvier par un putsch interne mené par le chef d’état-major du CNDP, le général Bosco Ntaganda, qui l’avait “limogé” pour “mauvais leadership”. Dans la foulée, le 16 janvier, M. Ntaganda et des commandants du CNDP avaient déclaré “la fin de la guerre” contre les FARDC et s’étaient dits prêts à intégrer leurs troupes dans l’armée congolaise. Ce ralliement avait été annoncé en RDC en présence notamment du chef d’état-major de l’armée rwandaise, James Kabarabe.
La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc) a demandé pour sa part, vendredi, aux rebelles congolais de “prendre part au processus de réintégration” dans l’armée régulière, après l’arrestation jeudi soir au Rwanda de leur chef historique Laurent Nkunda.
“La Monuc espère que toutes les forces du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) vont maintenant profiter” de l’arrestation de M. Nkunda “pour prendre part au processus de réintégration” dans l’armée régulière, selon un communiqué de la Mission transmis à l’AFP.
Doua Gouly
Sources : AFP et Reuters