Depuis le déclenchement de la grève dans le secondaire public, les élèves d’Agboville, dans leur grande majorité, ont décidé de regagner leurs familles. Ainsi les gares d’Abidjan et des taxis - brousse reliant les villages du département ont battu le record d’affluence. A.D., élève en terminal D au Lycée moderne I s’en explique. «Je préfère rentrer en famille au village car je loue une maison ici et c’est difficile. En famille au moins, la vie est facile et je pourrais économiser le peu d’argent que mes parents m’ont remis» Même son de cloche chez mademoiselle R.K. élève en 4ème au collège Moderne «on reprend jusqu’au 2 Février et moi je ne peux pas rester chez mon tuteur inutilement ; c’est gênant...je rentre donc chez mes parents à Abidjan…».
Cette grève a aussi ralenti les activités économiques. «avec cette grève, mes recettes ont baissé de moitié ; c’est avec les élèves qu’on s’en sort. On les dépose aux Lycéex I et II, situés loin de la ville. On les ramène aussi à la maison après les cours. Je veux que cette grève prenne fin vite, sinon il y a drap» (c’est difficile)…», avoue un conducteur de taxi-brousse. Koné Matogoma, commerçante au grand marché d’Agboville, n’est pas mieux lotie. «Avec la reprise des cours le 5 janvier, j’ai fait le plein de provisions car la majorité de mes clients sont des élèves. Ils sont repartis en famille et je me retrouve avec ces marchandises périssables sous les bras. Je demande donc pardon aux professeurs de reprendre les cours».
Comme on le constate, la grève des enseignants du secondaire public a un impact certain sur les activités économiques dans la capitale de l’Agnéby.
Diallo Aly
Correspondant régional
Cette grève a aussi ralenti les activités économiques. «avec cette grève, mes recettes ont baissé de moitié ; c’est avec les élèves qu’on s’en sort. On les dépose aux Lycéex I et II, situés loin de la ville. On les ramène aussi à la maison après les cours. Je veux que cette grève prenne fin vite, sinon il y a drap» (c’est difficile)…», avoue un conducteur de taxi-brousse. Koné Matogoma, commerçante au grand marché d’Agboville, n’est pas mieux lotie. «Avec la reprise des cours le 5 janvier, j’ai fait le plein de provisions car la majorité de mes clients sont des élèves. Ils sont repartis en famille et je me retrouve avec ces marchandises périssables sous les bras. Je demande donc pardon aux professeurs de reprendre les cours».
Comme on le constate, la grève des enseignants du secondaire public a un impact certain sur les activités économiques dans la capitale de l’Agnéby.
Diallo Aly
Correspondant régional