La 56e Journée mondiale des lépreux a été célébré, hier, à Daloa en présence du ministre de la Santé.
Daloa a abrité, dimanche, la cérémonie officielle de la célébration de la 56e journée mondiale des lépreux. Le ministre Allah Kouadio Rémi de la Santé et de l’Hygiène publique a profité de l’événement pour établir le bilan de la lèpre en Côte d’Ivoire. Pour lui, selon l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), le nombre de lépreux dans le monde est estimé actuellement à 500 000. En Côte d’Ivoire, ce sont 987 nouveaux cas de lèpre qui ont été dépistés durant l’année 2008 et l’on dénombre actuellement 934 malades en traitement. Contre 1156 malades dépistés en 2007 sur toute l’étendue du territoire.
Pour le commissaire du gouvernement, « cette régression du nombre de malades lépreux est à mettre à l’actif des efforts du Gouvernement, aidé par les partenaires au développement, qui se sont traduits notamment par l’institution d’un traitement adéquat et d’un suivi régulier des malades ». Il a toutefois avertit : « Ce bon résultat obtenu ne doit pas faire perdre de vue que certains districts sanitaires tels que Danané, Zouan- Hounien, Man, Biankouma et Touba demeurent très endémiques ». C’est d’ailleurs pour cette raison que le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique place l’année 2009 sous le double signe de la Solidarité et de l’Amour pour traquer sans relâche la lèpre dans « ses derniers retranchements que constituent les districts sanitaires cités plus haut ». Au cours de cette même cérémonie, Dr Koffi Kouamé Jean Baptiste, directeur du District sanitaire de Daloa, a, bien avant le ministre, donné les statistiques de son district. Il a révélé qu’en 2008, 42 malades ont été dépistés et seulement 33 sont en traitement dont la moitié a moins de 15 ans.
Pour le porte-parole des malades, Kouassi Konan, cette journée est pleine d’espoir pour les malades de la lèpre. Il a profité de l’occasion pour présenter des doléances qui ont trait entre autres à l’amélioration de la qualité des soins des malades. Il a ensuite émis le vœu de voir le centre de Daloa baptisé Centre Marie Meyer, en souvenir de cette Française qui a consacré une partie de son existence au service dudit centre.
Le représentant local de la Fondation Raoul Follereau a, lui, marqué le soutien de sa fondation aux autorités ivoiriennes pour éradiquer cette maladie même des zones les plus reculées. Cette fondation a offert aux malades des dons d’une valeur de 1.6 million de francs cfa.
La cérémonie a pris fin par la distribution de dons à un échantillon de 40 malades choisis pour leur régularité dans la prise des médicaments.
Emmanuel Kouadio
Correspondant Régional
• Seulement dix malades en traitement à Yamoussoukro
Sans tambour ni trompette, Yamoussoukro a célébré hier dans le village de Gourominankro, la 56e journée mondiale des lépreux. Une occasion que le docteur Dakouri Ange Pierre, directeur départemental de la santé, a mise à profit pour faire le point de la lutte pour l`éradication de cette maladie invalidante, au niveau du département. En présence de M. Boka Kouassi Vincent, secrétaire général de préfecture, il a rappelé que l`histoire de la lutte contre la lèpre remonte à 1978, avec l`ouverture du secteur de santé rurale. A cette époque, l`on dénombrait plus de 5400 malades en traitement. Il a donc fallu, selon lui, attendre jusqu`en 1990, pour que le nouveau schéma thérapeutique soit appliqué dans ce secteur qui affichait alors 881 malades. "Grâce aux efforts inlassables des agents de santé, mais surtout à la charité et à l`amour de certains d`entre vous, le département de Yamoussoukro ne compte plus que 17 malades sous traitement, à ce jour. Soit un taux de prévalence de 0,54 pour 1000 habitants", a indiqué Dakouri Ange Pierre. Et d`ajouter que pour l`année 2008 qui vient de s`achever, 13 nouveaux cas ont été enregistrés. Ce qui a donné un total de 18 malades contrôlés dans l`année. Mais, sur ces 18 cas, a-t-il précisé, 8 ont été guéris ; donc il ne reste plus que 10 malades en traitement.
Le directeur départemental en a profité pour expliquer à Mme le député Dikébié, fille du village, et aux populations, que la lèpre se guérit bel et bien ; Il reconnaît qu`elle persiste malheureusement dans le département avec ces nouveaux cas. C`est pourquoi il a insisté que les populations viennent se faire dépister dès l`apparition d`une tache indolore sur la peau. Car le dépistage précoce permet d`éviter les invalidités. Il a, en outre, demandé aux populations de mettre fin à la stigmatisation des malades.
Pour sa part, M. Hubert Allui Kouassi, président de la Mutuelle pour le développement de Gourominankro, a salué cette marque de générosité à l`endroit des malades, avant de souhaiter que de bonnes volontés leur viennent en aide pour l`achèvement du centre de santé du village afin de soulager les malades.
Des kits composés de produits alimentaires, de savons et d`habits ont été distribués aux malades présents. En tant que cadre de la région, M. Jean-Baptiste Akrou, présent à cette fête, a fait parler son coeur en offrant une enveloppe de 100 mille FCFA aux malades. C`est par une visite du chantier du centre de santé, que cette célébration a pris fin.
N
Daloa a abrité, dimanche, la cérémonie officielle de la célébration de la 56e journée mondiale des lépreux. Le ministre Allah Kouadio Rémi de la Santé et de l’Hygiène publique a profité de l’événement pour établir le bilan de la lèpre en Côte d’Ivoire. Pour lui, selon l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), le nombre de lépreux dans le monde est estimé actuellement à 500 000. En Côte d’Ivoire, ce sont 987 nouveaux cas de lèpre qui ont été dépistés durant l’année 2008 et l’on dénombre actuellement 934 malades en traitement. Contre 1156 malades dépistés en 2007 sur toute l’étendue du territoire.
Pour le commissaire du gouvernement, « cette régression du nombre de malades lépreux est à mettre à l’actif des efforts du Gouvernement, aidé par les partenaires au développement, qui se sont traduits notamment par l’institution d’un traitement adéquat et d’un suivi régulier des malades ». Il a toutefois avertit : « Ce bon résultat obtenu ne doit pas faire perdre de vue que certains districts sanitaires tels que Danané, Zouan- Hounien, Man, Biankouma et Touba demeurent très endémiques ». C’est d’ailleurs pour cette raison que le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique place l’année 2009 sous le double signe de la Solidarité et de l’Amour pour traquer sans relâche la lèpre dans « ses derniers retranchements que constituent les districts sanitaires cités plus haut ». Au cours de cette même cérémonie, Dr Koffi Kouamé Jean Baptiste, directeur du District sanitaire de Daloa, a, bien avant le ministre, donné les statistiques de son district. Il a révélé qu’en 2008, 42 malades ont été dépistés et seulement 33 sont en traitement dont la moitié a moins de 15 ans.
Pour le porte-parole des malades, Kouassi Konan, cette journée est pleine d’espoir pour les malades de la lèpre. Il a profité de l’occasion pour présenter des doléances qui ont trait entre autres à l’amélioration de la qualité des soins des malades. Il a ensuite émis le vœu de voir le centre de Daloa baptisé Centre Marie Meyer, en souvenir de cette Française qui a consacré une partie de son existence au service dudit centre.
Le représentant local de la Fondation Raoul Follereau a, lui, marqué le soutien de sa fondation aux autorités ivoiriennes pour éradiquer cette maladie même des zones les plus reculées. Cette fondation a offert aux malades des dons d’une valeur de 1.6 million de francs cfa.
La cérémonie a pris fin par la distribution de dons à un échantillon de 40 malades choisis pour leur régularité dans la prise des médicaments.
Emmanuel Kouadio
Correspondant Régional
• Seulement dix malades en traitement à Yamoussoukro
Sans tambour ni trompette, Yamoussoukro a célébré hier dans le village de Gourominankro, la 56e journée mondiale des lépreux. Une occasion que le docteur Dakouri Ange Pierre, directeur départemental de la santé, a mise à profit pour faire le point de la lutte pour l`éradication de cette maladie invalidante, au niveau du département. En présence de M. Boka Kouassi Vincent, secrétaire général de préfecture, il a rappelé que l`histoire de la lutte contre la lèpre remonte à 1978, avec l`ouverture du secteur de santé rurale. A cette époque, l`on dénombrait plus de 5400 malades en traitement. Il a donc fallu, selon lui, attendre jusqu`en 1990, pour que le nouveau schéma thérapeutique soit appliqué dans ce secteur qui affichait alors 881 malades. "Grâce aux efforts inlassables des agents de santé, mais surtout à la charité et à l`amour de certains d`entre vous, le département de Yamoussoukro ne compte plus que 17 malades sous traitement, à ce jour. Soit un taux de prévalence de 0,54 pour 1000 habitants", a indiqué Dakouri Ange Pierre. Et d`ajouter que pour l`année 2008 qui vient de s`achever, 13 nouveaux cas ont été enregistrés. Ce qui a donné un total de 18 malades contrôlés dans l`année. Mais, sur ces 18 cas, a-t-il précisé, 8 ont été guéris ; donc il ne reste plus que 10 malades en traitement.
Le directeur départemental en a profité pour expliquer à Mme le député Dikébié, fille du village, et aux populations, que la lèpre se guérit bel et bien ; Il reconnaît qu`elle persiste malheureusement dans le département avec ces nouveaux cas. C`est pourquoi il a insisté que les populations viennent se faire dépister dès l`apparition d`une tache indolore sur la peau. Car le dépistage précoce permet d`éviter les invalidités. Il a, en outre, demandé aux populations de mettre fin à la stigmatisation des malades.
Pour sa part, M. Hubert Allui Kouassi, président de la Mutuelle pour le développement de Gourominankro, a salué cette marque de générosité à l`endroit des malades, avant de souhaiter que de bonnes volontés leur viennent en aide pour l`achèvement du centre de santé du village afin de soulager les malades.
Des kits composés de produits alimentaires, de savons et d`habits ont été distribués aux malades présents. En tant que cadre de la région, M. Jean-Baptiste Akrou, présent à cette fête, a fait parler son coeur en offrant une enveloppe de 100 mille FCFA aux malades. C`est par une visite du chantier du centre de santé, que cette célébration a pris fin.
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