« La peur a changé de camp. C’est la Fesci qui est inquiète aujourd’hui. Et nous estimons que c’est parce qu’elle est en position de faiblesse que la police réagit. Si la Fesci avait pris le dessus sur les riverains tout ce qu’on voit comme dispositif de sécurité, n’aurait pas existé. Puisque c’est au vu et au su de la police qu’elle s’attaque aux riverains. Mais il n’y a jamais eu de réaction. Et maintenant, on nous demande de mettre balle à terre ». Les riverains et commerçants des quartiers Marie-Thérèse, des 200 logements et 136 logements en veulent énormément aux forces de l’ordre. Ils ne comprennent pas que leur quartier puisse abriter un commissariat et un district de police et que les éléments de la Fesci agissent en toute impunité. Pour eux, en laissant faire le syndicat dirigé par Mian Augustin, soit les forces de l’ordre sont impuissantes, soit elles sont en complicité avec la Fesci. Le commissaire du district de police d’Adjamé, en charge de l’affaire, que nous avons contacté, a poliment demandé que nous adressions une note au directeur général de la police, afin qu’il puisse avoir l’autorisation de s’exprimer. En attendant, « fescistes » et habitants du quartier « voyou » observent la paix des braves…
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna