‘‘Nul n’a le droit d’être heureux seul parce qu’être heureux, c’est faire des heureux’’ cette citation de Raoul Follereau, a revêtu tout son sens hier dimanche lors de la commémoration de la 56e journée mondiale des lépreux célébrée à Daloa. De nombreux donateurs et partenaires de la lutte contre cette maladie invalidante qu’est la lèpre, se sont réunis autour des malades de Daloa. Ce, pour leur témoigner leur solidarité et leur amour. Le représentant en Côte d’Ivoire de la fondation Raoul Follereau, Alain Dekersabiec, a indiqué que la lèpre est une maladie qui ne tue pas mais qui exclut. « Toutes les deux minutes, une personne est infectée par cette maladie dans le monde. Et la fondation que je dirige se bat contre toute forme d’exclusion » a t-il rappelé. Le représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Komlan Siamevi a, pour sa part, relevé que 137 pays célèbrent depuis 1954, chaque 25 janvier, la journée des lépreux. Le nombre de lépreux dans le monde est, selon lui, estimé 500 000. Dressant le tableau épidémiologique de la lèpre en Côte d’Ivoire, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Allah Kouadio Rémi a affirmé que 987 nouveaux cas de lèpre ont été dépistés en 2008, en estimant à 934 le nombre de malades, actuellement, en traitement. « En 2007, 1156 malades avaient été dépistés sur toute l’étendue du territoire national et à la fin de la même année, 1367 malades étaient en traitement. Il ya donc une nette régression de la maladie en Côte d’Ivoire » a ajouté le ministre Allah Kouadio. S’agissant du district de Daloa, 48 malades ont été dépistés en 2008 contre 71 en 2007.
« Seulement 33 malades sont aujourd’hui en traitement contre 69 en fin 2007» a-t-il précisé. Toutefois, cette nette régression de la maladie dans notre pays ne doit pas faire perdre de vue que certains districts sanitaires tels que Danané, Zouan Hounien, Man, Biankouma et Touba demeurent encore des régions très endémiques.
D. KONATE, Correspondant
« Seulement 33 malades sont aujourd’hui en traitement contre 69 en fin 2007» a-t-il précisé. Toutefois, cette nette régression de la maladie dans notre pays ne doit pas faire perdre de vue que certains districts sanitaires tels que Danané, Zouan Hounien, Man, Biankouma et Touba demeurent encore des régions très endémiques.
D. KONATE, Correspondant