La Côte d’Ivoire continue d’intéresser les investisseurs étrangers. C’est dans ce cadre que, séjournent, depuis hier et ce jusqu’au 28 janvier prochain, à Abidjan des opérateurs économiques français, précisément une mission des entreprises de l’Association Bretagne International. Avec le soutien de la commission de l’Uemoa. Après le Niger, c’est autour de la Côte d’Ivoire d’accueillir 70 entreprises venues de la Bretagne et exerçant dans les domaines de l’agro-alimentaire, l’agro-industrie, la santé, la télémédecine, les télécommunications, l’aviculture, l’électronique, l’informatique, la sécurisation de réseau, le développement des logiciels, la commercialisation du matériel agricole, etc. M. Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie, a rendu un hommage à l’Uemoa pour son implication particulière à l’organisation de cette mission. « Nous espérons établir des partenariats dynamiques et novateurs », a dit M. Billon. Pour sa part, Sem. André Janier, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, a rappelé que la France reste le premier partenaire de la Côte d’Ivoire et que les entreprises françaises n’ont jamais quitté véritablement ce pays. « Cette mission n’est pas un retour des investisseurs français, elle marque plutôt le renforcement de leurs activités. Et sachez que les entreprises françaises, fortes de leur expertise, n’ont pas peur de la concurrence », a révélé M. Janier. Quant au M. Bernard Angot, président de Bretagne International, il a expliqué que c’est la plus grande région agricole de la France. Selon lui, il s’agit d’amener l’économie de la Bretagne dans cette zone de l’Afrique. « Nous venons pour nous ouvrir à vous et voir ce qu’il est possible de faire ensemble. Il s’agit d’une stratégie de découverte à une stratégie de projet. Nous faisons de l’économie réelle, nous ne sommes pas une Ong », a précisé M. Angot. Pour M. Soumaïla Cissé, président de la commission de l’Uemoa, « entre l’Uemoa et la Bretagne, c’est un pari sur l’avenir ; un pari qui tire son essence de la volonté de relever un défi, le défi d’un nouveau type de coopération, qui transcende les frontières et les schémas institutionnels, traditionnels, pour construire le développement à travers des liens directs entre opérateurs économiques ». Il s’agit, selon M. Cissé, de sortir du schéma institutionnel de coopération pour établir un partenariat à la base, avec des liens et des contacts directs. Avec en prime un transfert des technologies. Mme Amah Tehoua, ministre de l’industrie et du développement du secteur privé, a salué cette mission et l’a assurée que la Côte d’Ivoire demeure une terre propice à l’investissement. Surtout avec les efforts qui sont en train d’être faits pour l’amélioration de l’environnement des affaires. Ce lundi, la Chambre de commerce a même abrité les rendez-vous individuels entre cette mission et d’autres opérateurs économiques. JEA
Économie Publié le mardi 27 janvier 2009 | Le Patriote
