Un manifestant a été tué lundi à Antananarivo en marge d’un rassemblement contre le régime malgache de dizaines de milliers de personnes à l’appel du maire Andry Rajoelina, qui pressait dans la soirée la population à un retour “au calme”, tout comme le Premier ministre.
“J’appelle au calme (...) ce n’est pas comme ça qu’on va développer le pays. Les discussions sont en marche entre les deux protagonistes”, a déclaré à la radio privée Radio Antsiva le Premier ministre, Charles Rabemananjara, qui s’exprimait en langue malgache.
Sur la même radio, le maire, en conflit ouvert avec le régime du président Marc Ravalomanana, s’exprimant également en langue nationale, a lancé: “J’appelle au calme. Je demande aux comités de vigilance des quartiers d’ériger des barrages pour sécuriser les intérêts des uns et des autres” face aux tentatives de pillages. “Nous avons pris la direction d’une discussion qui est en route”, a poursuivi M. Rajoelina, laissant entendre comme le Premier ministre que des contacts étaient en cours entre les deux parties. “La communauté internationale a demandé une table ronde avec les deux protagonistes. Je suis prêt à y aller, mais seulement si on discute sur les points demandés par le peuple”, a-t-il ajouté. La situation restait volatile lundi soir à Antananarivo même si l’essentiel des manifestants avait déserté les rues, selon un correspondant de l’AFP.
Ecourtant un séjour à l’étranger, M. Ravalomanana était rentré dimanche soir à Antananarivo, déclarant vouloir “rétablir l’ordre” et “sauvegarder la République” après de premières manifestations. Lundi matin, les manifestants s’étaient à nouveau rassemblés sur la place du 13 mai, haut lieu de la contestation malgache, à l’appel de M. Rajoelina - surnommé “TGV” pour son caractère fonceur - qui dénonce depuis vendredi “une dictature” à Madagascar - et avait lancé un mot d’ordre de grève générale pour ce lundi, avant d’appeler à une nouvelle manifestation mardi matin.
AFP
“J’appelle au calme (...) ce n’est pas comme ça qu’on va développer le pays. Les discussions sont en marche entre les deux protagonistes”, a déclaré à la radio privée Radio Antsiva le Premier ministre, Charles Rabemananjara, qui s’exprimait en langue malgache.
Sur la même radio, le maire, en conflit ouvert avec le régime du président Marc Ravalomanana, s’exprimant également en langue nationale, a lancé: “J’appelle au calme. Je demande aux comités de vigilance des quartiers d’ériger des barrages pour sécuriser les intérêts des uns et des autres” face aux tentatives de pillages. “Nous avons pris la direction d’une discussion qui est en route”, a poursuivi M. Rajoelina, laissant entendre comme le Premier ministre que des contacts étaient en cours entre les deux parties. “La communauté internationale a demandé une table ronde avec les deux protagonistes. Je suis prêt à y aller, mais seulement si on discute sur les points demandés par le peuple”, a-t-il ajouté. La situation restait volatile lundi soir à Antananarivo même si l’essentiel des manifestants avait déserté les rues, selon un correspondant de l’AFP.
Ecourtant un séjour à l’étranger, M. Ravalomanana était rentré dimanche soir à Antananarivo, déclarant vouloir “rétablir l’ordre” et “sauvegarder la République” après de premières manifestations. Lundi matin, les manifestants s’étaient à nouveau rassemblés sur la place du 13 mai, haut lieu de la contestation malgache, à l’appel de M. Rajoelina - surnommé “TGV” pour son caractère fonceur - qui dénonce depuis vendredi “une dictature” à Madagascar - et avait lancé un mot d’ordre de grève générale pour ce lundi, avant d’appeler à une nouvelle manifestation mardi matin.
AFP