Avec des projets de développement et des réformes audacieuses qui touchent pratiquement tous les secteurs d'activité, le Maroc veut construire une économie solide dans un climat social sain.
Le Maroc entame sa phase de décollage. A travers une dynamique de changement et de réformes profondes à travers d'importants projets de développement, le royaume veut jeter les bases d'une économie solide et prospère. Selon un document qui retrace la politique générale pour 2009 dont nous avons reçu copie, « la justice reste la pierre angulaire de cette politique ». Parce que pour Sa Majesté le Roi, il serait vain de penser le processus d’évolution entrepris par le royaume en dehors d’une réforme profonde de la justice: «D’où le devoir pour tous de se mobiliser pour assurer une réforme globale de la justice et à consolider l’indépendance dont nous sommes le garant» a-t-il précisé dans son dernier discours du trône du 20 août 2008. En dépit des progrès sans précédent réalisés en matière de droits de l’Homme, le royaume entend poursuivre la levée des réserves de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et de la ratification de la convention internationale sur la protection des personnes. La lutte contre la corruption reste également une priorité pour le Maroc. Pour preuve, lors du même discours, le souverain Mohamed VI avait demandé au gouvernement de « travailler activement à ce que cette instance devienne une réalité ». On continuera de s’attaquer à la régionalisation qui doit permettre d’apporter ou d’approfondir la démocratie locale dans un cadre territoriale décentralisé. La question du Sahara s’inscrit dans cette même dynamique de régionalisation: «Le Maroc ne restera pas les bras croisés, pas plus qu’il n’acceptera que son évolution démocratique et son développement soient subordonnés aux calculs et aux manœuvres d’autrui», avait affirmé le souverain. Sur le plan social, des mesures sont annoncées pour relancer la classe moyenne. Dès ce mois, l’Impôt sur le revenu (IR) doit connaître une baisse de 2% en vue de préserver le pouvoir d’achat des ménages. A cet effet, près de 5 milliards de dirham seront alloués pour améliorer les revenus de fonctionnaires. Ainsi, les salaires augmenteront tandis que l’impôt diminuera. La réforme de l’IR a pour objectif de consolider et de préserver le pouvoir d’achat des classes majeures. Le royaume reste engagé dans une privatisation tous azimuts. Notamment avec la Royal Air Maroc et ses deux filiales Atlas Blue et Atlas Hospitality, du groupe immobilier Aloumrane, des Autoroutes du Maroc (ADM), et de l’Office d’exploitation des ports (ODEP). On rappelle que depuis 1993, début du processus de la privatisation l’Etat a encaissé plus de 100 milliards de dirhams dans les différentes opérations de privatisation. En 2009, le royaume espère tirer les dividendes du «plan Maroc vert» lancé en 2008. Il vise à donner plus d’opportunités de développement au domaine agricole et à faire de ce secteur un important moteur de croissance essentiel dans l’économie marocaine. Pour rester sur sa lancée d’ouverture, le royaume projette de construire un deuxième grand port ’’ Tanger Med’’ sur la Méditerranée. Fidèle à sa tradition de pays hospitalier, le royaume renforcera ses prestations touristiques en 2009 avec l’ouverture de deux stations balnéaires nouvelles du plan Azur : Saïdia et Mazagan, avec comme objectifs de passer de 8 millions de touristes par an actuellement, à 10 millions en 2010. Le sport est une autre priorité : l’année sportive 2009 sera marquée par l’adoption de deux textes de loi majeures, l’un régissant les activités sportives et l’autre relatif à la lutte contre le dopage. De même au niveau des infrastructures sportives trois grands stades aux normes internationales seront inaugurés à Agadir, Marrakech et Tanger. Dernier volet de ce programme, la culture sera en 2009 comme elle a été en 2008. C’est-à-dire marquée par la confection abondante en œuvres cinématographiques. Selon les estimations, on attend une production de 20 films et la construction, à partir de cette année et pour les trois années à venir, de 300 salles de cinéma. Ces projets d’équipement et de réformes ont touché pratiquement tous les secteurs d'activité. Ce qui fait du Maroc un pays résolument tourné vers l'avenir et vers davantage d'ouverture pour s'inscrire dans la logique d'un monde de plus en plus globalisé.
Bakayoko Youssouf
Le Maroc entame sa phase de décollage. A travers une dynamique de changement et de réformes profondes à travers d'importants projets de développement, le royaume veut jeter les bases d'une économie solide et prospère. Selon un document qui retrace la politique générale pour 2009 dont nous avons reçu copie, « la justice reste la pierre angulaire de cette politique ». Parce que pour Sa Majesté le Roi, il serait vain de penser le processus d’évolution entrepris par le royaume en dehors d’une réforme profonde de la justice: «D’où le devoir pour tous de se mobiliser pour assurer une réforme globale de la justice et à consolider l’indépendance dont nous sommes le garant» a-t-il précisé dans son dernier discours du trône du 20 août 2008. En dépit des progrès sans précédent réalisés en matière de droits de l’Homme, le royaume entend poursuivre la levée des réserves de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et de la ratification de la convention internationale sur la protection des personnes. La lutte contre la corruption reste également une priorité pour le Maroc. Pour preuve, lors du même discours, le souverain Mohamed VI avait demandé au gouvernement de « travailler activement à ce que cette instance devienne une réalité ». On continuera de s’attaquer à la régionalisation qui doit permettre d’apporter ou d’approfondir la démocratie locale dans un cadre territoriale décentralisé. La question du Sahara s’inscrit dans cette même dynamique de régionalisation: «Le Maroc ne restera pas les bras croisés, pas plus qu’il n’acceptera que son évolution démocratique et son développement soient subordonnés aux calculs et aux manœuvres d’autrui», avait affirmé le souverain. Sur le plan social, des mesures sont annoncées pour relancer la classe moyenne. Dès ce mois, l’Impôt sur le revenu (IR) doit connaître une baisse de 2% en vue de préserver le pouvoir d’achat des ménages. A cet effet, près de 5 milliards de dirham seront alloués pour améliorer les revenus de fonctionnaires. Ainsi, les salaires augmenteront tandis que l’impôt diminuera. La réforme de l’IR a pour objectif de consolider et de préserver le pouvoir d’achat des classes majeures. Le royaume reste engagé dans une privatisation tous azimuts. Notamment avec la Royal Air Maroc et ses deux filiales Atlas Blue et Atlas Hospitality, du groupe immobilier Aloumrane, des Autoroutes du Maroc (ADM), et de l’Office d’exploitation des ports (ODEP). On rappelle que depuis 1993, début du processus de la privatisation l’Etat a encaissé plus de 100 milliards de dirhams dans les différentes opérations de privatisation. En 2009, le royaume espère tirer les dividendes du «plan Maroc vert» lancé en 2008. Il vise à donner plus d’opportunités de développement au domaine agricole et à faire de ce secteur un important moteur de croissance essentiel dans l’économie marocaine. Pour rester sur sa lancée d’ouverture, le royaume projette de construire un deuxième grand port ’’ Tanger Med’’ sur la Méditerranée. Fidèle à sa tradition de pays hospitalier, le royaume renforcera ses prestations touristiques en 2009 avec l’ouverture de deux stations balnéaires nouvelles du plan Azur : Saïdia et Mazagan, avec comme objectifs de passer de 8 millions de touristes par an actuellement, à 10 millions en 2010. Le sport est une autre priorité : l’année sportive 2009 sera marquée par l’adoption de deux textes de loi majeures, l’un régissant les activités sportives et l’autre relatif à la lutte contre le dopage. De même au niveau des infrastructures sportives trois grands stades aux normes internationales seront inaugurés à Agadir, Marrakech et Tanger. Dernier volet de ce programme, la culture sera en 2009 comme elle a été en 2008. C’est-à-dire marquée par la confection abondante en œuvres cinématographiques. Selon les estimations, on attend une production de 20 films et la construction, à partir de cette année et pour les trois années à venir, de 300 salles de cinéma. Ces projets d’équipement et de réformes ont touché pratiquement tous les secteurs d'activité. Ce qui fait du Maroc un pays résolument tourné vers l'avenir et vers davantage d'ouverture pour s'inscrire dans la logique d'un monde de plus en plus globalisé.
Bakayoko Youssouf