ABIDJAN - Le président du Conseil économique et social (CES) ivoirien, Laurent Dona Fologo, a estimé mardi que l'élection présidentielle ne se tiendrait pas avant "la fin de l'année", déplorant un rythme "très lent" dans la mise à jour de la liste électorale.
"Si nous arrivons à faire les élections entre octobre et novembre, nous
pourrons beaucoup nous en féliciter", a déclaré à l'AFP M. Fologo, considéré
comme un proche du président Laurent Gbagbo.
"Dans le meilleur des cas, les élections pourraient se tenir vers la fin de
l'année", a-t-il ajouté.
En raison de la lenteur du processus, "je ne crois pas à la fin de
l'identification le 28 février", date annoncée par la Commission électorale
indépendante (CEI), a souligné M. Fologo.
L'identification vise à produire des cartes nationales d'identité, qui ne
sont plus délivrées depuis 1999, et à mettre à jour la liste électorale de
2000, date de la dernière présidentielle.
"Il faut mettre le temps et les moyens qu'il faut pour aboutir", a-t-il dit.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis septembre 2002, après un coup
d'Etat manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le
président Gbagbo.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord,
complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes,
dont la date reste inconnue.
Troisième personnage de l'Etat dans l'ordre protocolaire, le président du
CES a également jugé "presque gênante et humiliante la présence des forces
militaires étrangères, alors qu'il n'y a plus de foyers de tension".
"Les moyens mobilisés pour entretenir ces militaires pourraient nous aider
à aller très vite vers les élections", a-t-il estimé.
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) compte 8.000 Casques
bleus, épaulés par la force française Licorne (1.800 soldats).
L'ONU et la France ont évoqué une réduction de leurs effectifs, dont
l'annonce est attendue dans les prochains jours.
"Si nous arrivons à faire les élections entre octobre et novembre, nous
pourrons beaucoup nous en féliciter", a déclaré à l'AFP M. Fologo, considéré
comme un proche du président Laurent Gbagbo.
"Dans le meilleur des cas, les élections pourraient se tenir vers la fin de
l'année", a-t-il ajouté.
En raison de la lenteur du processus, "je ne crois pas à la fin de
l'identification le 28 février", date annoncée par la Commission électorale
indépendante (CEI), a souligné M. Fologo.
L'identification vise à produire des cartes nationales d'identité, qui ne
sont plus délivrées depuis 1999, et à mettre à jour la liste électorale de
2000, date de la dernière présidentielle.
"Il faut mettre le temps et les moyens qu'il faut pour aboutir", a-t-il dit.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis septembre 2002, après un coup
d'Etat manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le
président Gbagbo.
Le camp présidentiel et les FN ont signé en 2007 à Ouagadougou un accord,
complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes,
dont la date reste inconnue.
Troisième personnage de l'Etat dans l'ordre protocolaire, le président du
CES a également jugé "presque gênante et humiliante la présence des forces
militaires étrangères, alors qu'il n'y a plus de foyers de tension".
"Les moyens mobilisés pour entretenir ces militaires pourraient nous aider
à aller très vite vers les élections", a-t-il estimé.
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) compte 8.000 Casques
bleus, épaulés par la force française Licorne (1.800 soldats).
L'ONU et la France ont évoqué une réduction de leurs effectifs, dont
l'annonce est attendue dans les prochains jours.