BOUAKE - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a réitéré son engagement à faire de la réunification financière et fiscale de la Côte d'Ivoire "une réalité", mardi à Bouaké (centre), fief de
l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) dont il est le chef.
"Ma présence (à Bouaké) témoigne de la sincérité des Forces nouvelles à
appliquer" l'accord de paix complémentaire signé fin 2008 à Ouagadougou, a
déclaré le chef du gouvernement.
Ce texte, qui complète l'accord de mars 2007, prévoit le retour de
l'administration, en particulier fiscale, dans le nord du pays contrôlé par
les FN depuis leur coup d'Etat manqué de septembre 2002.
Depuis plus de six ans, les anciens rebelles y collectent les taxes.
Les agents chargés de prélever les taxes en zone nord et les "commandants
de zones" ("com-zones", autorités militaires FN) "sont là aujourd'hui pour que
nous prenions la décision et l'engagement que l'unicité des caisses soit une
réalité", a lancé M. Soro, clôturant un séminaire des Forces nouvelles sur la
question.
"Nous n'avons pas peur de la dissolution de la Centrale", la régie
financière des FN, a-t-il assuré, appelant à ce que "les structures de l'Etat
reprennent leurs droits".
A l'issue de leur séminaire, les Forces nouvelles ont "recommandé" qu'une
"sensibilisation" de deux semaines à l'égard de la population soit menée à
compter de ce mardi, avant le démarrage effectif de la réunification
financière.
Censé intervenir "au plus tard" le 15 janvier, selon l'accord "Ouaga IV"
signé fin 2008, le lancement "effectif" de la réunification financière avait
déjà été reporté précédemment au 2 février.
Arrivé dimanche à Bouaké pour plus d'une dizaine de jours, Guillaume Soro
doit y tenir une série de réunions afin de "donner un coup d'accélérateur" à
la mise en oeuvre de l'accord, qui accuse d'autres retards.
l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) dont il est le chef.
"Ma présence (à Bouaké) témoigne de la sincérité des Forces nouvelles à
appliquer" l'accord de paix complémentaire signé fin 2008 à Ouagadougou, a
déclaré le chef du gouvernement.
Ce texte, qui complète l'accord de mars 2007, prévoit le retour de
l'administration, en particulier fiscale, dans le nord du pays contrôlé par
les FN depuis leur coup d'Etat manqué de septembre 2002.
Depuis plus de six ans, les anciens rebelles y collectent les taxes.
Les agents chargés de prélever les taxes en zone nord et les "commandants
de zones" ("com-zones", autorités militaires FN) "sont là aujourd'hui pour que
nous prenions la décision et l'engagement que l'unicité des caisses soit une
réalité", a lancé M. Soro, clôturant un séminaire des Forces nouvelles sur la
question.
"Nous n'avons pas peur de la dissolution de la Centrale", la régie
financière des FN, a-t-il assuré, appelant à ce que "les structures de l'Etat
reprennent leurs droits".
A l'issue de leur séminaire, les Forces nouvelles ont "recommandé" qu'une
"sensibilisation" de deux semaines à l'égard de la population soit menée à
compter de ce mardi, avant le démarrage effectif de la réunification
financière.
Censé intervenir "au plus tard" le 15 janvier, selon l'accord "Ouaga IV"
signé fin 2008, le lancement "effectif" de la réunification financière avait
déjà été reporté précédemment au 2 février.
Arrivé dimanche à Bouaké pour plus d'une dizaine de jours, Guillaume Soro
doit y tenir une série de réunions afin de "donner un coup d'accélérateur" à
la mise en oeuvre de l'accord, qui accuse d'autres retards.