"Echanger des expériences en matière de maintenance dans le secteur de la raffinerie, tisser des liens…``. Tels sont, entre autres, les objectifs du colloque sur la politique de surveillance des machines tournantes en raffinerie et dépôt, présentés par Joël Dervain, président de l`Association des raffineurs africains (Ara), par ailleurs Directeur général de la Sir. De fait, le métier de la maintenance est si complexe qu`aucune erreur n`est permise. Toute défaillance est automatiquement ressentie sur toute la chaîne de production. Or, sans machine, il n`y a pas de production, si l`on s`en tient à la déclaration du vice-président de l`Ara. C`est pourquoi, le présent colloque auquel prennent part tous les raffineurs africains ainsi que ceux des pays d`Europe intervenant dans le domaine de la sous-traitance, constitue un cadre idéal de prévention des risques éventuels de défaillance, à travers des échanges. Ainsi, au cours du colloque, les participants auront à se pencher sur trois thèmes. Il s`agit de l`organisation des services mécaniques, de la politique de surveillance des machines tournantes et du retour d`expérience. A l`ouverture des travaux, hier, Eric Fenet, spécialiste de la Maintenance, a présenté les enjeux dudit colloque, à savoir maîtriser la technique et la technologie. Qui sont des éléments essentiels pour celui qui veut participer à l`effort de la production. Toutefois, pour une meilleure participation à la production, il a souhaité que les maintenanciers aient plus d`autonomie et de responsabilité. Il convient de rappeler que la maintenance coûte près de 15 milliards de Fcfa par an pour la Sir. Mise en place à la demande des raffineurs africains, l`Ara s`est donné pour action de constituer un creuset de synergie, de solidarité et de développement entre ses membres, à travers des débats et des échanges d`idées et d`expériences dans tous les domaines du raffinage. L`Ara réfléchit également sur les problèmes économiques, écologiques et sociaux qui sont considérés par ses membres comme ayant un impact sur le raffinage du pétrole en Afrique, ou sur l`importation de produits pétroliers vers l`Afrique. Réfléchir aux questions qui, dans l`industrie internationale du pétrole, impactent sur l`industrie pétrolière africaine. Promouvoir l`échange positif d`expériences entre ses membres, ainsi qu`améliorer leurs performances techniques et économiques. Améliorer les communications et la coopération entre ses membres et le marché international du pétrole. Pour atteindre ces objectifs, l`Ara coopère avec les grands groupes industriels, les gouvernements, les organismes de régulation, les agences internationales, les institutions académiques et les organismes non gouvernementaux.
B.M
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