Droits de l’enfant : Le Forum des Ong plaide pour leur participation aux décisions

Un colloque se tient à l’Aibef depuis, hier, afin d’encourager les enfants à plus de responsabilité.
Le forum des Ong et associations d’aide à l’enfance en difficulté œuvre pour la participation des enfants aux décisions les concernant. Entre autres, le droit de ceux-ci à décider de leur domicile, à la suite du divorce de leurs parents, l’âge minimum d’admission à l’emploi, leur liberté par rapport aux autres, les répercussions de leurs actions sur les droits des autres... A cet effet, un colloque a été organisé hier à l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (Aibef), sur le thème : « la participation des enfants : qu’ils soient vus et entendus ». Pour le président du forum des Ong, Désiré Koukoui, il s’agit là « d’une exhortation à l’évaluation de l’application des articles 7 et 8 de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, et de l’article 12 de la convention des Nations-unies relative aux droits de l’enfant était aussi un appel à l’écoute et à l’implication des enfants dans les décisions qui les concernent ». Avec l’appui de Save the children, le forum plaide, selon le président, pour la culture de protection de l’enfant. Le forum a été créé en 1996.
La représentante du ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales, Mme Coulibaly, s’est réjouie de cette rencontre, qui est visiblement une avancée, parce qu’elle va permettre aux enfants de mieux s’orienter, en somme : « s’opposer aux violations ou à la méconnaissance de leurs droits et d’entreprendre des actions pour les promouvoir et les protéger, dans le respect de leurs intérêts supérieurs ». Toutefois, la réflexion ne donne pas, à son avis, licence aux enfants « de fouler aux pieds les droits de leurs parents ». Plusieurs communications ont enrichi cette rencontre, tel « le droit à la participation, principe et lignes directrices », animé par Me Agathe Baroan, spécialiste du droit des enfants. Elle a insisté sur quatre principes qui fondent la vie de l’enfant, à savoir la non-discrimination, l’intérêt supérieur de celui-ci, sa participation ou son opinion, et son développement.



Le colloque prend fin aujourd’hui.
Marcelline Gneproust