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Politique Publié le mercredi 28 janvier 2009 | AFP

Côte d`Ivoire: l`état-major loyaliste salue le retrait de troupes françaises

ABIDJAN - Le retrait annoncé pour 2009 de plus de la moitié des 2.000 soldats français stationnés en Côte d'Ivoire est "une bonne nouvelle", a estimé mercredi le chef d'état-major des forces loyalistes ivoiriennes, le général Philippe Mangou.
"Nous pensons que c'est une bonne nouvelle. Ca veut dire que le processus dans lequel nous sommes engagés avance bien et qu'il n'y a pas le feu en Côte d'Ivoire", a déclaré à l'AFP le général Mangou, chef d'état-major des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Le Premier ministre français François Fillon a annoncé mercredi le retrait dès cette année de 1.100 des 2.000 soldats français stationnés en Côte d'Ivoire.
Dans ce pays, "les enjeux sécuritaires ont perdu de leur intensité et l'attente d'échéances électorales toujours incertaines ne justifie plus le maintien de notre dispositif militaire en l'état", a fait valoir M. Fillon.
Ce retrait "est rassurant", a jugé le général Mangou, affirmant qu'il n'y avait "aucun problème" aujourd'hui entre les FDS et leurs anciens ennemis des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN, ex-rébellion).
"Nous sommes en parfaite collaboration (avec les FAFN). Notre souhait à terme, c'est que tous ceux qui sont venus nous aider à aller à la paix rentrent", a-t-il poursuivi.
La "réduction progressive" des forces étrangères "veut dire" que "la paix n'est plus loin", a ajouté le général Mangou.
L'ONU a décidé mardi de diminuer les effectifs de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), portés de 8.115 à 7.450 personnes.
Ancienne colonie française, la Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis la tentative de coup d'Etat de l'ex-rébellion des Forces nouvelles contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002.
La force française Licorne (1.800 des 2.000 soldats français en Côte d'Ivoire), déployée depuis fin 2002 pour s'interposer entre les belligérants et protéger les ressortissants étrangers, a évolué en une force de réaction rapide au service de l'Onuci.
Le camp présidentiel et les ex-rebelles ont signé en mars 2007 un accord, complété en décembre 2008, prévoyant la réunification du pays et des élections libres et transparentes, dont la date reste inconnue.
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