ABIDJAN - L'annonce par Paris du retrait de 1.100 de ses 2.000 militaires en Côte d'Ivoire est la preuve que "le pays se porte mieux", a estimé mercredi le président du Conseil économique et social (CES) ivoirien, Laurent Dona Fologo, considéré comme proche du président Laurent Gbagbo.
"La preuve vient d'être faite que notre pays se porte mieux. Notre souhait
est que dans un délai relativement court toutes les forces étrangères quittent
notre pays", a déclaré à l'AFP M. Fologo.
"Grâce à leur soutien, nous avons mis fin à la guerre en Côte d'Ivoire, et
il est heureux que cela soit reconnu et que la Côte d'Ivoire retrouve sa place
de pays de paix aux yeux de la France", a-t-il poursuivi.
"Nous saluons cette décision qui est de nature à renforcer les relations
avec la France et la communauté internationale", a-t-il encore estimé.
Le Premier ministre français François Fillon a annoncé mercredi le retrait
cette année de 1.100 des 2.000 soldats français stationnés en Côte d'Ivoire.
La veille, l'ONU avait décidé de diminuer les effectifs de l'Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), portés de 8.115 à 7.450 personnes.
Troisième personnage de l'Etat dans l'ordre protocolaire, le président du
CES avait jugé mardi "presque gênante et humiliante la présence des forces
militaires étrangères, alors qu'il n'y a plus de foyers de tension".
"Je ne crie pas victoire", a-t-il précisé mercredi, voyant dans la décision
française "un signe d'encouragement".
Plus tôt mercredi, le chef d'état-major des forces loyalistes ivoiriennes,
le général Philippe Mangou, avait qualifié de "bonne nouvelle" l'annonce de
Paris.
Ancienne colonie française, la Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis la
tentative de coup d'Etat de l'ex-rébellion des Forces nouvelles contre le
président Gbagbo en septembre 2002.
Le camp présidentiel et les ex-rebelles ont signé en mars 2007 un accord
prévoyant la réunification du pays et des élections, dont la date reste
inconnue.
Les relations franco-ivoiriennes s'étaient profondément dégradées à la
suite du coup d'Etat manqué de 2002, mais un processus de normalisation est en
cours alors que les élections se préparent.
"La preuve vient d'être faite que notre pays se porte mieux. Notre souhait
est que dans un délai relativement court toutes les forces étrangères quittent
notre pays", a déclaré à l'AFP M. Fologo.
"Grâce à leur soutien, nous avons mis fin à la guerre en Côte d'Ivoire, et
il est heureux que cela soit reconnu et que la Côte d'Ivoire retrouve sa place
de pays de paix aux yeux de la France", a-t-il poursuivi.
"Nous saluons cette décision qui est de nature à renforcer les relations
avec la France et la communauté internationale", a-t-il encore estimé.
Le Premier ministre français François Fillon a annoncé mercredi le retrait
cette année de 1.100 des 2.000 soldats français stationnés en Côte d'Ivoire.
La veille, l'ONU avait décidé de diminuer les effectifs de l'Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), portés de 8.115 à 7.450 personnes.
Troisième personnage de l'Etat dans l'ordre protocolaire, le président du
CES avait jugé mardi "presque gênante et humiliante la présence des forces
militaires étrangères, alors qu'il n'y a plus de foyers de tension".
"Je ne crie pas victoire", a-t-il précisé mercredi, voyant dans la décision
française "un signe d'encouragement".
Plus tôt mercredi, le chef d'état-major des forces loyalistes ivoiriennes,
le général Philippe Mangou, avait qualifié de "bonne nouvelle" l'annonce de
Paris.
Ancienne colonie française, la Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis la
tentative de coup d'Etat de l'ex-rébellion des Forces nouvelles contre le
président Gbagbo en septembre 2002.
Le camp présidentiel et les ex-rebelles ont signé en mars 2007 un accord
prévoyant la réunification du pays et des élections, dont la date reste
inconnue.
Les relations franco-ivoiriennes s'étaient profondément dégradées à la
suite du coup d'Etat manqué de 2002, mais un processus de normalisation est en
cours alors que les élections se préparent.