Coopération nord-sud / Charles Diby Koffi à la délégation de Bretagne: "Notre terrain est fertile, nous vous attendons"

L’Association Bretagne international veut avoir tous les atouts de son côté. En Côte d’Ivoire depuis quelques jours, cette association d’opérateurs économiques français a rencontré hier le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, au 20ème étage de l’immeuble Sciam. M. Bernard Angot, présidente de ladite association, a révélé que celle-ci est la première région agro-alimentaire de France, a de l’expertise en technologie, etc. « Nous avons décidé d’ouvrir notre territoire à la Côte d’Ivoire. La Bretagne s’ouvre à vous venez chez nous », a exhorté le président Angot. L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Sem. André Janier a indiqué, pour sa part, que les Bretons sont venus pour favoriser une coopération à long terme. Expliquant les raisons de la présence de cette délégation à Abidjan, M. Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’Uemoa, a souligné que la Côte d’Ivoire est un pays important dans le dispositif de relance de l’Uemoa, car « relancer l’économie de ce pays c’est relancer l’économie de la sous-région ». Quant au ministre Diby, il s’est réjoui de la présence de Bretagne International en terre ivoirienne. Il a assuré ces opérateurs économiques quant aux opportunités qui s’offrent à eux en Côte d’Ivoire. « Notre terrain est fertile nous vous attendons. Nous sommes à votre entière disposition. Sachez que nous n’avons pas de pression fiscale au-dessus de la normale. Nous avons 16% de pression fiscale, en dessous des normes communautaires. Mieux, nous avons fait de l’abandon fiscal et l’annexe fiscale ne s’impose pas aux opérateurs économiques. Il y a une discussion du contenu d’abord avec les opérateurs économiques et c’est après tout cela que la mise en forme se fait », a expliqué le ministre Diby. Qui n’a pas manqué de préciser que la Côte d’Ivoire, pays qui sort progressivement de la crise, a besoin d’investissement pour son développement. Toute chose qui permettrait de créer des richesses et des emplois à travers la création d’industries. Les opérateurs économiques ont ensuite échangé avec le Directeur général des Impôts, la Direction générale des douanes et certains services du ministère de l’Economie et des Finances.

Jean Eric ADINGRA