NTIC/Hamed Bakayoko aux Bretons: "Que les bonnes intentions puissent se concrétiser"

Le secteur des Technologies de l’information et de la communication de la Côte d’Ivoire intéresse les opérateurs économiques français. Cela a été démontré récemment lors de la visite de la délégation de Bretagne en terre ivoirienne. C’est justement dans ce cadre que, mercredi dernier, le ministre Hamed Bakayoko a échangé avec ces Bretons. M. Bernard Angot, président de ladite délégation, a expliqué qu’ils entendent s’inscrire dans la zone de l’Uemoa sur une longue durée. «On veut coopérer en s’ouvrant ; venez faire votre marché en Bretagne car nous avons de l’expertise en biotechnologie, en agro-alimentaire mais aussi en technologie de l’information. Sachez le, c’est un secteur qui nous est particulièrement cher », a indiqué M. Angot. Cintel et Catel, deux entreprises faisant partie de cette délégation, ont évoqué leur volonté de nouer des partenariats avec la Côte d’ Ivoire. Catel excelle dans la télésanté quand Cintel est éditeur de solutions innovantes basées sur l’utilisation des Ntic dédiées à la baisse des coûts d’exploitation et du développement rural. Le ministre Hamed Bakayoko s’est réjoui de cette visite. «Nous avons une grande attente de cette mission surtout au niveau de la fracture numérique qui est un handicap pour nos pays. Même si on ne peut pas être à la pointe de la technologie du numérique, il ne faut non plus pas être en marge de celle-ci», a souligné M. Bakayoko. Il a affirmé que le gouvernement ivoirien, qui ne souhaite pas qu’un écart se creuse à son niveau, a un programme pour le développement de la téléphonie rurale. « Les zones rurales sont les zones qui en ont grandement besoin. Je suis intéressé par la particularité de vos solutions. Votre expertise est la bienvenue. Nos attentes sont grandes d’autant que votre expertise permettra de réduire la fracture numérique entre notre pays et les pays développés », a dit le ministre Bakayoko. Avant d’ajouter : « Je souhaite que des parcelles puissent s’établir. Que les bonnes intentions puissent se traduire en projets concrets ce qui pourrait consolider davantage les relations entre la France et la Côte d’Ivoire ».

Jean Eric ADINGRA