La proposition de majoration des frais d’inscription à l’université suscite colère.
La volonté des responsables de l’Université de Cocody d’augmenter, cette année, les droits d’inscription ne rencontre pas du tout le consentement des étudiants des Ufr des Sciences de la santé. Hier, au cours d’une conférence de presse, tenue dans cette Ufr, M. Nando Serges, secrétaire général du Syndicat national des étudiants en Sciences de santé (Syness) et ses camarades ont indiqué qu’ils n’accepteront pas de payer plus de 6000 F pour les droits d’inscription. Surtout, pas cette année. C’était en présence de plusieurs centaines d’étudiants de cette Unité de formation et de recherche. Plusieurs raisons expliquent cette position catégorique des étudiants. Ils estiment que le moment est inopportun, eu égard à la situation de crise que traverse actuellement la Côte d’Ivoire. «La population ivoirienne s’appauvrit au fil des jours. Même l’Etat. A preuve, nos bourses de l’année académique 2007-2008 n’ont pas encore été payées, à ce jour », témoigne M. Nando.
Pour lui donc, s’il doit avoir augmentation, cela doit se faire non seulement, après les élections, mais surtout, de façon progressive. Et, non précipitée.
En outre, les étudiants trouvent « trop élevé », le montant du nouveau droit d’inscription annoncé. C’est-à-dire 50. 000 F contre 6000 F payés habituellement. « Même à 12 000 F, c’est-à-dire 100% d’augmentation, nous n’accepterons pas de payer. A plus forte raison, 50 000 F», prévient le secrétaire général du Syness.
Par ailleurs, le premier responsable du Syness indique que cette décision ne figure pas dans les résolutions du séminaire de Grand Bassam, « contrairement à ce que veulent faire croire, certaines personnes ».
C’est pourquoi, ils souhaitent l’intervention « urgente » du Chef de l’Etat. Car, pour eux, à cette allure, l’école risque d’être paralysée, encore une fois, cette année.
En attendant, les responsables du Syness ont demandé aux étudiants de s’abstenir de s’inscrire.
Casimir Djézou
La volonté des responsables de l’Université de Cocody d’augmenter, cette année, les droits d’inscription ne rencontre pas du tout le consentement des étudiants des Ufr des Sciences de la santé. Hier, au cours d’une conférence de presse, tenue dans cette Ufr, M. Nando Serges, secrétaire général du Syndicat national des étudiants en Sciences de santé (Syness) et ses camarades ont indiqué qu’ils n’accepteront pas de payer plus de 6000 F pour les droits d’inscription. Surtout, pas cette année. C’était en présence de plusieurs centaines d’étudiants de cette Unité de formation et de recherche. Plusieurs raisons expliquent cette position catégorique des étudiants. Ils estiment que le moment est inopportun, eu égard à la situation de crise que traverse actuellement la Côte d’Ivoire. «La population ivoirienne s’appauvrit au fil des jours. Même l’Etat. A preuve, nos bourses de l’année académique 2007-2008 n’ont pas encore été payées, à ce jour », témoigne M. Nando.
Pour lui donc, s’il doit avoir augmentation, cela doit se faire non seulement, après les élections, mais surtout, de façon progressive. Et, non précipitée.
En outre, les étudiants trouvent « trop élevé », le montant du nouveau droit d’inscription annoncé. C’est-à-dire 50. 000 F contre 6000 F payés habituellement. « Même à 12 000 F, c’est-à-dire 100% d’augmentation, nous n’accepterons pas de payer. A plus forte raison, 50 000 F», prévient le secrétaire général du Syness.
Par ailleurs, le premier responsable du Syness indique que cette décision ne figure pas dans les résolutions du séminaire de Grand Bassam, « contrairement à ce que veulent faire croire, certaines personnes ».
C’est pourquoi, ils souhaitent l’intervention « urgente » du Chef de l’Etat. Car, pour eux, à cette allure, l’école risque d’être paralysée, encore une fois, cette année.
En attendant, les responsables du Syness ont demandé aux étudiants de s’abstenir de s’inscrire.
Casimir Djézou
