Présenté par la nouvelle administration américaine, il a été approuvé par le Congrès.
Par 244 voix pour et 188 contre, la Chambre des Représentants du Congrès américain a approuvé dans la nuit du mercredi, le plan de relance de l’économie proposé par l’administration Barack Obama. Ce plan qui s’élève à 819 milliards de dollars devra revitaliser une économie américaine fortement anémiée. Mardi dernier, le Président Barack Obama s’est rendu lui-même au Congrès pour le soutenir. Il a, au cours de sa présentation, invité les élus du peuple, républicains et démocrates, à s’unir pour sauver l’Amérique de cette situation difficile. «Les chiffres montrent chaque jour l’urgence de la situation économique…je ne m’attends pas à un soutien total de mes collègues républicains, mais je souhaite sincèrement que nous mettions tous de côté la politique pour voir la volonté du peuple en ce moment», a déclaré M. Obama.
Un peu plus d’une semaine à peine après son investiture, l’approbation de ce plan par la Chambre basse du Congrès américain constitue une victoire personnelle pour Barack Obama, mais aussi pour les démocrates qui contrôlent les deux chambres du Congrès. Mardi, le sénateur démocrate Nancy Pelosi, et présidente de la Chambre des Représentants, a indiqué dans une interview diffusée sur CBS que la machine de l’Etat est en marche et qu’elle ne pourra plus revenir en arrière. «Le navire de l’Etat est difficile à faire tourner. Mais c’est ce que nous devons faire. C’est ce que le président Obama nous a demandé de faire dans son discours d’investiture”.
Mercredi soir, cependant, tous les représentants républicains auxquels se sont joints dix représentants démocrates ont voté contre le plan de relance de l’économie qu’ils jugent trop onéreux, lui reprochant de ne pas faire assez pour les allègements fiscaux. «Où allons-nous trouver tout cet argent ?», s’est interrogé le représentant Républicain de l’Etat du Texas, Randy Neugebauer. De son côté, le président du parti républicain à la Chambre des Représentants a montré que le projet «ne génèrera pas beaucoup d’emplois, mais il créera beaucoup de programmes et de projets qui avaleront lentement les fonds du gouvernement.»
Le plan de relance prévoit toutefois un allégement fiscal pour les entreprises et les travailleurs ; précisément un allégement de cinq cents dollars pour les travailleurs célibataires et mille dollars pour les couples. En outre, le plan inclut un soutien aux Etats qui s’élève à des dizaines de milliards de dollars. L’éducation et les forces de sécurité recevront également une bonne proportion de cette somme pour alléger l’impact de la récession économique. Enfin, ce plan prévoit la création de trois à quatre millions d’emplois pour les prochaines années dans le transport public. Un projet qui constitua une pièce maîtresse de la campagne d’Obama.
Cette semaine, Microsoft, le titan des logiciels, a annoncé qu’il mettra au chômage plus de cinq mille travailleurs. D’autres unités telles que Home Depot, Neiman Marcus et Saks ont aussi annoncé la fermeture de certains de leurs magasins. «Chaque semaine qui passe, c’est encore 100 mille personnes qui partent au chômage», a indiqué le représentant démocrate de l’Etat de Wisconsin, Davis Obey, qui ajoute: «Je ne pense que nous voulions cela sur nos consciences.»
Après la chambre des Représentants, le projet de relance sera mis en examen au niveau du Sénat où tous les observateurs indiquent qu’il sera également approuvé sans grande opposition. Mardi dernier, lors de la réception à la Maison-Blanche, Barack Obama, s’est dit disposé à accepter des modifications du projet de loi qui seront suggérées par les républicains.
D’ici la mi-février, il pourrait être déposé sur le bureau du président Obama. Qui n’a pas «du temps à perdre».
Phil Nomel
Washington, DC
Par 244 voix pour et 188 contre, la Chambre des Représentants du Congrès américain a approuvé dans la nuit du mercredi, le plan de relance de l’économie proposé par l’administration Barack Obama. Ce plan qui s’élève à 819 milliards de dollars devra revitaliser une économie américaine fortement anémiée. Mardi dernier, le Président Barack Obama s’est rendu lui-même au Congrès pour le soutenir. Il a, au cours de sa présentation, invité les élus du peuple, républicains et démocrates, à s’unir pour sauver l’Amérique de cette situation difficile. «Les chiffres montrent chaque jour l’urgence de la situation économique…je ne m’attends pas à un soutien total de mes collègues républicains, mais je souhaite sincèrement que nous mettions tous de côté la politique pour voir la volonté du peuple en ce moment», a déclaré M. Obama.
Un peu plus d’une semaine à peine après son investiture, l’approbation de ce plan par la Chambre basse du Congrès américain constitue une victoire personnelle pour Barack Obama, mais aussi pour les démocrates qui contrôlent les deux chambres du Congrès. Mardi, le sénateur démocrate Nancy Pelosi, et présidente de la Chambre des Représentants, a indiqué dans une interview diffusée sur CBS que la machine de l’Etat est en marche et qu’elle ne pourra plus revenir en arrière. «Le navire de l’Etat est difficile à faire tourner. Mais c’est ce que nous devons faire. C’est ce que le président Obama nous a demandé de faire dans son discours d’investiture”.
Mercredi soir, cependant, tous les représentants républicains auxquels se sont joints dix représentants démocrates ont voté contre le plan de relance de l’économie qu’ils jugent trop onéreux, lui reprochant de ne pas faire assez pour les allègements fiscaux. «Où allons-nous trouver tout cet argent ?», s’est interrogé le représentant Républicain de l’Etat du Texas, Randy Neugebauer. De son côté, le président du parti républicain à la Chambre des Représentants a montré que le projet «ne génèrera pas beaucoup d’emplois, mais il créera beaucoup de programmes et de projets qui avaleront lentement les fonds du gouvernement.»
Le plan de relance prévoit toutefois un allégement fiscal pour les entreprises et les travailleurs ; précisément un allégement de cinq cents dollars pour les travailleurs célibataires et mille dollars pour les couples. En outre, le plan inclut un soutien aux Etats qui s’élève à des dizaines de milliards de dollars. L’éducation et les forces de sécurité recevront également une bonne proportion de cette somme pour alléger l’impact de la récession économique. Enfin, ce plan prévoit la création de trois à quatre millions d’emplois pour les prochaines années dans le transport public. Un projet qui constitua une pièce maîtresse de la campagne d’Obama.
Cette semaine, Microsoft, le titan des logiciels, a annoncé qu’il mettra au chômage plus de cinq mille travailleurs. D’autres unités telles que Home Depot, Neiman Marcus et Saks ont aussi annoncé la fermeture de certains de leurs magasins. «Chaque semaine qui passe, c’est encore 100 mille personnes qui partent au chômage», a indiqué le représentant démocrate de l’Etat de Wisconsin, Davis Obey, qui ajoute: «Je ne pense que nous voulions cela sur nos consciences.»
Après la chambre des Représentants, le projet de relance sera mis en examen au niveau du Sénat où tous les observateurs indiquent qu’il sera également approuvé sans grande opposition. Mardi dernier, lors de la réception à la Maison-Blanche, Barack Obama, s’est dit disposé à accepter des modifications du projet de loi qui seront suggérées par les républicains.
D’ici la mi-février, il pourrait être déposé sur le bureau du président Obama. Qui n’a pas «du temps à perdre».
Phil Nomel
Washington, DC
