“Tous les spécialistes en urbanisation sont formels : depuis longtemps, il y a un conflit grave entre l'urbanisation et l'agriculture. Vous, ''Tchaman'', vous êtes un peuple martyrisé par l'urbanisation de la ville d'Abidjan. Mais, je suis déterminé à trouver avec vous, de vraies solutions aux vrais problèmes que vous posez ", a souligné avec force conviction, ce jeudi 29 janvier 2009, le Président Laurent Gbagbo. Qui recevait ce jour, au Palais Présidentiel, le peuple ''Tchaman'', communément appelé ''Ebrié''.
Venus massivement du ''pays Atchan'', c'est-à-dire de tous les Villages, Communes et Sous- Préfectures du District d'Abidjan, les hôtes du Président de la République ont effectué le déplacement du Palais Présidentiel pour lui dire "Merci", pour tout ce qu'il n'a cessé de faire pour leur peuple. Notamment, la "création du District d'Abidjan" et "le projet du Grand Abidjan" qu'il a initié et lancé récemment.
Mais, au- delà, les propriétaires terriens du District d'Abidjan sont venus échanger avec le Chef de l'Etat sur une préoccupation qui leur tient particulièrement à cœur, à savoir la lancinante et récurrente question de la gestion foncière. Un problème pour lequel, selon, Madame Constance Boka, Porte- parole de la population, "un livre blanc" a été conçu, qui répertorie l'ensemble des préoccupations et recommandations.
Mais, en attendant d'examiner en profondeur dans les jours à venir, ce ''livre blanc'' avec un "groupe de cadres représentatifs", le Président Laurent Gbagbo, en historien averti, a fait la genèse du peuplement et du développement de la ville d'Abidjan. "C'est à cause de la baie lagunaire qu'on a implantée la capitale ici. On a construit le Port, et tout autour, on a bâti la ville d'Abidjan. Evidemment, quand la ville s'agrandissait, elle ''mangeait la terre''", a-t-il révélé.
Conséquence, le développement de cette ville a causé aux autochtones, les ''Tchaman'', de nombreux désagréments avec pour corollaire les problèmes fonciers, de pollution des plans d'eau lagunaires, de raréfaction des ressources halieutiques, etc.
Mais, pour Laurent Gbagbo, il ne s'agit plus de s'attarder sur le passé, de "réveiller les morts", le mal étant déjà fait. Il faut plutôt trouver des solutions aux interrogations suivantes : "comment faire pour que ce peuple puisse préserver l'avenir de ses enfants ? Comment faire pour que le peuple ''Tchaman'' ne disparaisse pas, ne soit pas dissout dans la vague d'Abidjan ? Comment faire pour qu'il puisse exister ? Comment faire pour que les ''Tchaman'' gardent leur âme, leur culture et qu'ils aient leurs mots à dire sur la terre de leurs ancêtres ?". Ce sont là, selon le Président Laurent Gbagbo, les vraies préoccupations, pour lesquelles il faille trouver de vraies solutions.
En attendant d'y répondre, il a créé le District d'Abidjan, à l'instar de celui de Yamoussoukro, et a nommé à sa tête, un fils du terroir, en la personne du Gouverneur Djédji Amondji Pierre. Malheureusement, à cause de la guerre, le District n'a pas eu "les moyens comme il se doit, au point qu'il est difficile de faire un bilan".
Pour le reste, des solutions seront trouvées après que le Chef de l'Etat ait échangé avec les cadres sur le ''livre blanc'', pour arrêter "une matrice d'actions ".
Abordant le chapitre de la sortie de crise, le Président Laurent Gbagbo a indiqué que la "guerre est totalement finie" et que s'il ne s'en tenait qu'à lui, nous serions allés aux élections depuis fort longtemps. D'autant qu'il avait proposé, pour ce qui est des listes électorales, "une solution légère", qui malheureusement, n'a pas été retenue. C'est une autre, "inutilement plus longue et plus chère", qui a été choisie. Ce qui, naturellement, engendre aujourd'hui, quelques problèmes de trésorerie.
En tout état de cause, il a demandé aux uns et autres, de ne pas avoir peur de la fraude. "On avance, on est serein, on y arrivera. Très bientôt, nous allons régler le problème des Com'zones afin que les Préfets puissent exercer leurs fonctions normalement", a -t-il conclu. Notons que plusieurs cadres et élus ''Tchaman'', avec leurs têtes, Sam Etiassé, le Préfet de la Région des Lagunes, Mme Agoh Marthe, 1ère Vice- Présidente de l'Assemblée Nationale et le Gouverneur du District, Djédji Amondji Pierre, ont effectué le déplacement du Palais Présidentiel.
Source: www.presidence.ci
Venus massivement du ''pays Atchan'', c'est-à-dire de tous les Villages, Communes et Sous- Préfectures du District d'Abidjan, les hôtes du Président de la République ont effectué le déplacement du Palais Présidentiel pour lui dire "Merci", pour tout ce qu'il n'a cessé de faire pour leur peuple. Notamment, la "création du District d'Abidjan" et "le projet du Grand Abidjan" qu'il a initié et lancé récemment.
Mais, au- delà, les propriétaires terriens du District d'Abidjan sont venus échanger avec le Chef de l'Etat sur une préoccupation qui leur tient particulièrement à cœur, à savoir la lancinante et récurrente question de la gestion foncière. Un problème pour lequel, selon, Madame Constance Boka, Porte- parole de la population, "un livre blanc" a été conçu, qui répertorie l'ensemble des préoccupations et recommandations.
Mais, en attendant d'examiner en profondeur dans les jours à venir, ce ''livre blanc'' avec un "groupe de cadres représentatifs", le Président Laurent Gbagbo, en historien averti, a fait la genèse du peuplement et du développement de la ville d'Abidjan. "C'est à cause de la baie lagunaire qu'on a implantée la capitale ici. On a construit le Port, et tout autour, on a bâti la ville d'Abidjan. Evidemment, quand la ville s'agrandissait, elle ''mangeait la terre''", a-t-il révélé.
Conséquence, le développement de cette ville a causé aux autochtones, les ''Tchaman'', de nombreux désagréments avec pour corollaire les problèmes fonciers, de pollution des plans d'eau lagunaires, de raréfaction des ressources halieutiques, etc.
Mais, pour Laurent Gbagbo, il ne s'agit plus de s'attarder sur le passé, de "réveiller les morts", le mal étant déjà fait. Il faut plutôt trouver des solutions aux interrogations suivantes : "comment faire pour que ce peuple puisse préserver l'avenir de ses enfants ? Comment faire pour que le peuple ''Tchaman'' ne disparaisse pas, ne soit pas dissout dans la vague d'Abidjan ? Comment faire pour qu'il puisse exister ? Comment faire pour que les ''Tchaman'' gardent leur âme, leur culture et qu'ils aient leurs mots à dire sur la terre de leurs ancêtres ?". Ce sont là, selon le Président Laurent Gbagbo, les vraies préoccupations, pour lesquelles il faille trouver de vraies solutions.
En attendant d'y répondre, il a créé le District d'Abidjan, à l'instar de celui de Yamoussoukro, et a nommé à sa tête, un fils du terroir, en la personne du Gouverneur Djédji Amondji Pierre. Malheureusement, à cause de la guerre, le District n'a pas eu "les moyens comme il se doit, au point qu'il est difficile de faire un bilan".
Pour le reste, des solutions seront trouvées après que le Chef de l'Etat ait échangé avec les cadres sur le ''livre blanc'', pour arrêter "une matrice d'actions ".
Abordant le chapitre de la sortie de crise, le Président Laurent Gbagbo a indiqué que la "guerre est totalement finie" et que s'il ne s'en tenait qu'à lui, nous serions allés aux élections depuis fort longtemps. D'autant qu'il avait proposé, pour ce qui est des listes électorales, "une solution légère", qui malheureusement, n'a pas été retenue. C'est une autre, "inutilement plus longue et plus chère", qui a été choisie. Ce qui, naturellement, engendre aujourd'hui, quelques problèmes de trésorerie.
En tout état de cause, il a demandé aux uns et autres, de ne pas avoir peur de la fraude. "On avance, on est serein, on y arrivera. Très bientôt, nous allons régler le problème des Com'zones afin que les Préfets puissent exercer leurs fonctions normalement", a -t-il conclu. Notons que plusieurs cadres et élus ''Tchaman'', avec leurs têtes, Sam Etiassé, le Préfet de la Région des Lagunes, Mme Agoh Marthe, 1ère Vice- Présidente de l'Assemblée Nationale et le Gouverneur du District, Djédji Amondji Pierre, ont effectué le déplacement du Palais Présidentiel.
Source: www.presidence.ci
