La première capitale de Côte d’Ivoire Grand-Bassam pourrait appartenir bientôt au patrimoine mondial de l’Unesco. A cet effet, le ministre de la Culture et de la Francophonie, a effectué une visite de travail hier dans la vieille cité. Augustin Kouadio Komoé voulait traduire la volonté du gouvernement à conduire à bon port ce projet d’intérêt national. Pour lui, la Côte d’Ivoire s’est engagée à inscrire cette ville riche d’histoire au patrimoine mondial de l’Unesco. Il estime qu’il est important de marquer un arrêt pour voir ce qu’il reste à faire pour que l’on parvienne au stade important du processus qui est la sauvegarde de ce site culturel. Il a salué l’arrêté du préfet du département de Grand-Bassam, Gninia Bernard, qui interdit toute construction anarchique sur le site. Et profité pour inviter la population à soutenir ce projet. Au niveau de son département, le ministre a annoncé la mise en place d’un programme autonome de gestion de la ville. Ce programme sera doté de moyens autonomes. Il a inscrit également sur la liste des actions à mener, la révision du statut de la «Maison du patrimoine culturel». A cela s’ajoutent les décrets notamment celui de 1991 qui connait des insuffisances. Sachant que de telles entreprises ne peuvent se faire sans moyens conséquents, le ministre Komoé a révélé que d’ici peu un budget sera voté pour l’entretien du site. Une partie de ce financement viendra de l’Etat. Le ministre a demandé aux autorités locales de travailler en équipe soudée pour la réussite de ce projet. Le directeur de la Maison du patrimoine culturel de Grand-Bassam, Assamoa About Aimé, a présenté le dossier de «nomination de la ville historique de Grand-Bassam, qui retrace le périmètre à préserver». Les autorités locales ont marqué leur engagement à ce projet. Déjà le député-maire de Grand-Bassam, Jean-Michel Moulod, a procédé à l’adressage des rues.
Emmanuelle Kanga
Correspondante régionale
Emmanuelle Kanga
Correspondante régionale
