Le patron de presse, Tapé Koulou Laurent, a mis en garde le président du Conseil d’administration de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), hier, lors d’une conférence de presse, à sa résidence des II Plateaux-Les Perles : «Le congrès n’aura pas lieu tant que toutes les candidatures (à l’UNJCI, ndlr) n’auront pas été retenues. En politique, pour aller à l’apaisement, il est permis à tout le monde d’être candidat. Pourquoi ne pas le faire aussi pour ce qui concerne l’élection à la présidence de notre union ? Au total, si David Mobio n’est pas candidat, il n’y aura pas de congrès, donc pas d’élection. Et si c’est le cas, nous allons créer une autre union. Et pourquoi faire le congrès à Yamoussoukro ? Tout cela ressemble à une volonté manifeste de frauder pour imposer un candidat».
«Je suis peiné par ce que je vois en ce moment. En tant que patron de presse, je me dois de me prononcer sur tout ce qui touche à notre corporation. C’est pourquoi je vous ai réunis ici ce matin pour vous dire que nous les aînés, nous ne pouvons que vous donner des conseils. Les frustrations envoient la guerre. S’il y a notre crise actuelle, c’est parce que des gens se sont sentis frustrés. Les frustrations entraînent les rancoeurs. Evitons l’injustice et la division dans la famille de la presse. Je suis opposé à la division. Si l’on a permis, en vue d’aller à l’apaisement, à tous les politiques d’être des candidats à l’élection présidentielle prochaine, pourquoi nous, les éveilleurs de consciences ne pouvons-nous pas nous aligner sur cette donne et permettre à tous ceux qui sont intéressés par la présidence de l’UNJCI de pouvoir se présenter ?» Pour lui, en effet, le fait de vouloir écarter un candidat est un motif de frustration. «C’est comme si l’on veut que l’équipe sortante d’Amos Béonaho demeure en quelque sorte. Ce n’est pas juste. Je ne soutiens pas David Mobio mais, je dis que le seul candidat de la presse audiovisuelle ne doit pas être écarté de la sorte. L’UNJCI n’est pas la propriété de la presse écrite, à plus forte raison la propriété du Groupe Olympe», a martelé Tapé.
En définitive, il demande «au président du Conseil d’administration, à tous les patrons de presse et au ministre de tutelle de prendre leurs responsabilités afin que les élections soient libres, ouvertes, démocratiques et transparentes», a ajouté en substance Tapé Koulou. Avant de poursuivre en ces termes : «Nous demandons donc au ministre de la Communication de prendre les choses en main».
Marcellin Boguy
«Je suis peiné par ce que je vois en ce moment. En tant que patron de presse, je me dois de me prononcer sur tout ce qui touche à notre corporation. C’est pourquoi je vous ai réunis ici ce matin pour vous dire que nous les aînés, nous ne pouvons que vous donner des conseils. Les frustrations envoient la guerre. S’il y a notre crise actuelle, c’est parce que des gens se sont sentis frustrés. Les frustrations entraînent les rancoeurs. Evitons l’injustice et la division dans la famille de la presse. Je suis opposé à la division. Si l’on a permis, en vue d’aller à l’apaisement, à tous les politiques d’être des candidats à l’élection présidentielle prochaine, pourquoi nous, les éveilleurs de consciences ne pouvons-nous pas nous aligner sur cette donne et permettre à tous ceux qui sont intéressés par la présidence de l’UNJCI de pouvoir se présenter ?» Pour lui, en effet, le fait de vouloir écarter un candidat est un motif de frustration. «C’est comme si l’on veut que l’équipe sortante d’Amos Béonaho demeure en quelque sorte. Ce n’est pas juste. Je ne soutiens pas David Mobio mais, je dis que le seul candidat de la presse audiovisuelle ne doit pas être écarté de la sorte. L’UNJCI n’est pas la propriété de la presse écrite, à plus forte raison la propriété du Groupe Olympe», a martelé Tapé.
En définitive, il demande «au président du Conseil d’administration, à tous les patrons de presse et au ministre de tutelle de prendre leurs responsabilités afin que les élections soient libres, ouvertes, démocratiques et transparentes», a ajouté en substance Tapé Koulou. Avant de poursuivre en ces termes : «Nous demandons donc au ministre de la Communication de prendre les choses en main».
Marcellin Boguy