M.Georges Dogbo Gougbo, directeur régional de l’éducation nationale de Daloa, a animé une conférence, le 27 novembre dernier, au Lycée 4 de Daloa sur le thème : “L’échec scolaire : causes, conséquences et solutions”. Dans une salle pleine d’élèves, de parents d’élèves, d’enseignants, de chefs d’établissement et de responsables des structures scolaires, M.Dogbo a regretté les résultats catastrophiques que le système éducatif enregistre dans ces dernières années. Selon lui, le taux de déperdition au niveau du cours moyen deuxième année est de 70 % et de 75,1% au niveau de la terminale. Il a indiqué les facteurs explicatifs de l’échec scolaire dont les causes intellectuelles, financières, matérielles, environnementales et la démission des parents d’élèves dans l’encadrement de leurs enfants. Il a déploré quelques variables sociologiques, politiques et économiques qui pourraient être la cause de l’échec scolaire en ces mots :
“L’échec scolaire augmente le nombre des enfants de la rue et dans la rue. La violence de la Fesci dans les écoles ne favorise pas un climat propice à l’apprentissage. L’insuffisance d’infrastructures scolaires qui provoque des effectifs pléthoriques dans les salles de classe, l’absence de matériel didactique, la cherté des ouvrages scolaires, la démotivation des Enseignants, l’inconscience professionnelle de certains enseignants, le manque de fournitures scolaires, le système d’évaluations qui privilégie l’évaluation sommative très sélective, sont à corriger. L’échec scolaire coûte cher à l’Etat. Nous sommes tous interpellés dans l’échec scolaire”, a instruit M.Georges Dogbo. Poursuivant, il a révélé que beaucoup d’élèves échouent aussi au BEPC et au bac par le mauvais remplissage de leurs livrets scolaires par des professeurs peu sérieux. Se prononçant sur le problème des cours de renforcement, M. Dogbo Georges affirme que les cours de renforcement deviennent le racket s’ils sont obligatoires et payants, a-t-il ajouté. Il a enfin exhorté tout le monde à lutter contre l’échec scolaire par l’amélioration des conditions de travail des enseignants, le suivi des élèves par les parents, et par l’accessibilité des œuvres aux apprenants.
Eustache Gooré Bi eustachegoorebi
“L’échec scolaire augmente le nombre des enfants de la rue et dans la rue. La violence de la Fesci dans les écoles ne favorise pas un climat propice à l’apprentissage. L’insuffisance d’infrastructures scolaires qui provoque des effectifs pléthoriques dans les salles de classe, l’absence de matériel didactique, la cherté des ouvrages scolaires, la démotivation des Enseignants, l’inconscience professionnelle de certains enseignants, le manque de fournitures scolaires, le système d’évaluations qui privilégie l’évaluation sommative très sélective, sont à corriger. L’échec scolaire coûte cher à l’Etat. Nous sommes tous interpellés dans l’échec scolaire”, a instruit M.Georges Dogbo. Poursuivant, il a révélé que beaucoup d’élèves échouent aussi au BEPC et au bac par le mauvais remplissage de leurs livrets scolaires par des professeurs peu sérieux. Se prononçant sur le problème des cours de renforcement, M. Dogbo Georges affirme que les cours de renforcement deviennent le racket s’ils sont obligatoires et payants, a-t-il ajouté. Il a enfin exhorté tout le monde à lutter contre l’échec scolaire par l’amélioration des conditions de travail des enseignants, le suivi des élèves par les parents, et par l’accessibilité des œuvres aux apprenants.
Eustache Gooré Bi eustachegoorebi