Trois questions à Joseph Anoman (PCA de l’UNJCI) à propos du rejet de la candidature de David Mobio :“Le débat est clos”

Le Patriote : Quelles sont les réelles raisons du rejet de la candidature de David Mobio à la présidence de l’UNJCI ?
Joseph Anoman : Simplement David Mobio ne remplit pas les conditions d’éligibilité à la présidence de l’UNJCI. Selon les textes, pour être candidat à la présidence de l’UNJCI, il faut savoir que l’élection se fait sur une liste bloquée de 24 membres. Aussi, faut-il tenir compte de la diversité éditoriale, que les personnes inscrites sur votre liste soient à jour de leurs cotisations avant le Congrès. Il faut que la tête de liste soit, elle-même, à jour de ses cotisations et ait ses trois cartes de l’UNJCI des trois années précédant le Congrès. Ce sont-là les conditions majeures pour être candidat à la présidence du Conseil exécutif de l’UNJCI. Au niveau des cartes, David Mobio n’a fourni aucune carte. Il a déposé une liste de 20 personnes au lieu de 24 comme l’exigent les textes.
L.P : Pour sauvegarder l’harmonie et éviter l’implosion au sein de l’Union, en votre qualité de PCA, avez-vous mené des démarches pour qu’il régularise sa situation afin d’être candidat ?
J.A : Evidemment, David Mobio et moi, nous nous sommes rencontrés plusieurs fois. J’ai été saisi de ce qu’il a plusieurs cartes non signées. Ce n’est pas moi qui signe la carte. C’est plutôt le Président du Conseil exécutif de l’UNJCI qui signe les cartes. David Mobio s’est plaint qu’il n’a pas les textes de l’UNJCI. Je lui ai fourni les miens. Le 12 janvier, je l’ai rencontré à la Riviéra où je lui ai demandé de se mettre en règle vis-à-vis des textes, parce que je ne sortirai pas des textes. Ce sont les textes adoptés par le congrès que j’applique, je me vois mal entrain de les tripatouiller. J’ai même dû proroger la date de dépôt des candidatures d’une semaine.
L.P : Deux membres (Eloi Picard Koré et Brou Aka Pacal, ndlr) de votre Conseil disent pourtant ne pas se reconnaître dans cette décision …
J.A : C’est conformément aux textes de l’UNJCI que j’ai décidé, avec les membres du conseil. Pour moi, il n’y a pas de crise à l’UNJCI, le débat est clos. Que ce soit Eloi Picard Koré ou Brou Aka Pascal, tous ont donné leur avis pendant les délibérations. S’agissant de Brou Aka Pascal, cela fait trois ans qu’il n’assistait pas aux réunions. On dit qu’ils se désolidarisent de notre décision, il faut leur poser la question pour en savoir les raisons.
Recueillis par Jean-Antoine Doudou