Les agents bénévoles de la santé qui estiment qu’au plus fort de la crise militaro-politique, ils ont permis aux zones ex-assiégées de maintenir leur système sanitaire debout, exigent leur intégration à la fonction publique. Ils réclament aussi une indemnisation financière de 2 millions de francs pour chacun des 1104 agents. L’information a été donnée au cours d’un point de presse samedi dernier, à la salle de conférences du Chu de Bouaké, par Traoré Zié, président du Mouvement des agents de santé volontaires de Côte d’Ivoire (M.a.svo.ci). Le conférencier dira que depuis le 9 avril 2008, ses camarades et lui ont entrepris des démarches auprès de leur ministère de tutelle et même de la Présidence de la République en vue d’attirer l’attention des autorités sur leur présence dans les 18 districts sanitaires que comptent les zones Cno. Cependant, il a précisé qu’ils ne viennent pas pour remplacer les infirmiers et autres auxiliaires déjà sur le terrain. Mais il a exigé qu’ils soient reconnus afin qu’ils aient un statut qui pourrait leur permettre d’intégrer la fonction publique. Sachant bien que l’entrée à la fonction publique se fait par voie de concours, M. Traoré a laissé entendre qu’il souhaite que le Chef de l’Etat leur fasse une dérogation particulière en les intégrant sans qu’ils ne subissent le moindre test. Aussi a-t-il précisé qu’à la Présidence de la République, l’assurance leur a été donnée que l’étude technique de leur dossier est terminée et qu’il se trouve actuellement sur le bureau du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique qui doit le présenter en Conseil des ministres pour adoption.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional