Le président du Conseil national de la communication de l’audiovisuel (Cnca) a quitté le monde ici-bas. Il est décédé au Tunisie des suites de problèmes rénaux le samedi 31 janvier 2009. Deuxième président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, il a assuré l’intérim de la présidence de cette structure de 1993 à 1994 succédant à de Yao Noël qui fut le premier président. Courageux et grand bosseur, Diégou Bailly a été élu au congrès de 1994 pour diriger les journalistes ivoiriens. Il y fera donc deux mandats successifs couronnés de succès jusqu’en 1998. Homme très austère et professionnel de haut niveau, le président du CNCA, très rigoureux au travail, avait un niveau de qualification très élevé. De « Ivoir’Dimanche » à « Le Jour », en passant par « Notre temps », Diégou Bailly a écrit de très belles pages de l’histoire du journalisme en Côte d’Ivoire. L’homme a été de tous les bons combats pour la liberté de la presse et la dignité du journaliste ivoirien. Il restera une référence, un homme qui a formé de nombreux jeunes devenus incontournables dans le milieu de la presse nationale et internationale. Il avait succédé au doyen Edmond Zégbéhi Bouazo à la tête du Cnca, cette structure de régulation de la communication de l’audiovisuel en 2001. L’IA présente toutes ses condoléances à la famille éplorée et à l’ensemble des animateurs de la presse nationale de Côte d’Ivoire. Adieu le boss, que la terre vous soit légère !
Dosso Villard
Dosso Villard
