ABIDJAN - Le ministre ivoirien de la Défense Michel Amani N`Guessan a vu lundi dans le retrait annoncé pour 2009 de plus de la moitié des 2.000 soldats français stationnés en Côte d`Ivoire "une bonne note" décernée par Paris à Abidjan, évoquant une paix acquise à "moitié" dans le pays.
"C`est une décision importante. C`est une note de la France à la Côte
d`Ivoire, et c`est une bonne note", a déclaré M. Amani N`Guessan au cours
d`une conférence de presse.
"Si on réduit de moitié, ça veut dire qu`il y a +moitié paix+ en Côte
d`Ivoire et que nous n`avons plus aucune raison de douter de nous-mêmes",
a-t-il ajouté.
Paris vient de "donner la preuve que (l`accord de paix interivoirien signé
en mars 2007 à) Ouagadougou marche", a estimé le ministre, qui s`exprimait en
présence de l`ambassadeur de France André Janier et du commandant de la force
française Licorne, le général Phillipe Houbron.
La semaine dernière, la décision française avait été saluée notamment par
le chef d`état-major des forces loyalistes, Philippe Mangou, et le président
du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, réputé proche du
président Laurent Gbagbo.
Le 28 janvier, Paris a annoncé le retrait dès cette année de 1.100 des
2.000 soldats français stationnés dans le pays: 900 hommes de la force Licorne
et 200 concourant à l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Cette annonce s`inscrit dans le cadre d`un allègement de la présence
militaire française à l`étranger, justifié notamment par des impératifs
financiers.
La Côte d`Ivoire est coupée en deux depuis le coup d`Etat manqué en
septembre 2002 de l`ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le
président Gbagbo.
Les relations franco-ivoiriennes s`étaient profondément dégradées après
l`éclatement de la crise, mais un processus de normalisation est en cours
alors qu`une élection présidentielle est attendue en 2009.
"C`est une décision importante. C`est une note de la France à la Côte
d`Ivoire, et c`est une bonne note", a déclaré M. Amani N`Guessan au cours
d`une conférence de presse.
"Si on réduit de moitié, ça veut dire qu`il y a +moitié paix+ en Côte
d`Ivoire et que nous n`avons plus aucune raison de douter de nous-mêmes",
a-t-il ajouté.
Paris vient de "donner la preuve que (l`accord de paix interivoirien signé
en mars 2007 à) Ouagadougou marche", a estimé le ministre, qui s`exprimait en
présence de l`ambassadeur de France André Janier et du commandant de la force
française Licorne, le général Phillipe Houbron.
La semaine dernière, la décision française avait été saluée notamment par
le chef d`état-major des forces loyalistes, Philippe Mangou, et le président
du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, réputé proche du
président Laurent Gbagbo.
Le 28 janvier, Paris a annoncé le retrait dès cette année de 1.100 des
2.000 soldats français stationnés dans le pays: 900 hommes de la force Licorne
et 200 concourant à l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
Cette annonce s`inscrit dans le cadre d`un allègement de la présence
militaire française à l`étranger, justifié notamment par des impératifs
financiers.
La Côte d`Ivoire est coupée en deux depuis le coup d`Etat manqué en
septembre 2002 de l`ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le
président Gbagbo.
Les relations franco-ivoiriennes s`étaient profondément dégradées après
l`éclatement de la crise, mais un processus de normalisation est en cours
alors qu`une élection présidentielle est attendue en 2009.
