Cdt Kessi (GCLCI) Toumodi :
“Nous, c’est l’armée ou rien”
« On a été l’objet de plusieurs humiliations pendant la guerre. Lorsqu’on offrait nos poitrines aux balles assassines des ex-rebelles, on était des enfants chouchous des forces de défense et de sécurité. A peine les canons se sont tus, toutes les promesses faites sont tombées à l’eau. Nous ne voulons rien d’autre que notre intégration dans la nouvelle armée ivoirienne. Les FDS et le pouvoir nous ont abusivement utilisés et veulent faire de nous des aigris de la société et surtout des bandits de grand chemin. Puisque nous appris à manier les armes et même les armes lourdes. Nous sommes au moins plus de 20.000 ex-combattants appartenant à différents groupes d’auto-défense. Les FDS aujourd’hui, ne veulent plus nous voir même sur les ‘’cheick point’’. Ils nous arrachent nos «jockeys» (cartes militaires).Nous avons utilisé des enfants et certains, à l’heure actuelle, portent des balles dans leurs corps. D’autres sont morts. Le député Attéby Williams, et le capitaine Mockey nous ont trahis. Nous voulons être dans la nouvelle armée. Pas de programme de réinsertion. On n’acceptera les 500.000F de l’Etat.»
Cdt Bamba Dié (Scorpions guetteurs Yamoussoukro). “Gbagbo, le FPI et l’armée nous ont trahis”
«Après cette rencontre, nos préoccupations n’ont pas été prises en compte. On nous impose et nous oblige à accepter ce qu’on ne veut pas. On a perdu la guerre. Donc ceux qui nous ont recrutés ne veulent plus entendre parler de nous. Mais nous allons leur tendre la main. Nous allons prendre ce qu’ils nous proposent. Si tu ne prends pas, dans tous les cas, tu as tout perdu. Le président de la république, Laurent Gbagbo, le FPI et l’armée nous ont trahis. Car même si on n’a pas gagné cette guerre, il faut reconnaître que notre combat a profité au pouvoir, au FPI, au chef de l’Etat et à la classe minoritaire. Aujourd’hui, ils balaient du revers de la main tous nos efforts, parce qu’ils ont eu d’autres partenaires, d’autres amis. Nous allons prendre ce qu’ils nous proposent. Car les hommes passent, mais la République reste et demeure.»
Sergent Zadi dit Tango «Scorpions Guetteurs» : «Nous n’avons pas besoin d’argent.»
En fait, nous n’avons pas besoin d’argent. Nous voulons être intégré dans l’armée nationale. Sinon comment comprendre, que des autorités hiérarchiques des corps d’élite nous recrutent, nous apprennent à manier des armes et au finish, optent de nous abandonner. Nous ne voulons plus que des individus reviennent encore pour attaquer notre pays. On veut aller dans l’armée.» Jacquelin Mintoh
“Nous, c’est l’armée ou rien”
« On a été l’objet de plusieurs humiliations pendant la guerre. Lorsqu’on offrait nos poitrines aux balles assassines des ex-rebelles, on était des enfants chouchous des forces de défense et de sécurité. A peine les canons se sont tus, toutes les promesses faites sont tombées à l’eau. Nous ne voulons rien d’autre que notre intégration dans la nouvelle armée ivoirienne. Les FDS et le pouvoir nous ont abusivement utilisés et veulent faire de nous des aigris de la société et surtout des bandits de grand chemin. Puisque nous appris à manier les armes et même les armes lourdes. Nous sommes au moins plus de 20.000 ex-combattants appartenant à différents groupes d’auto-défense. Les FDS aujourd’hui, ne veulent plus nous voir même sur les ‘’cheick point’’. Ils nous arrachent nos «jockeys» (cartes militaires).Nous avons utilisé des enfants et certains, à l’heure actuelle, portent des balles dans leurs corps. D’autres sont morts. Le député Attéby Williams, et le capitaine Mockey nous ont trahis. Nous voulons être dans la nouvelle armée. Pas de programme de réinsertion. On n’acceptera les 500.000F de l’Etat.»
Cdt Bamba Dié (Scorpions guetteurs Yamoussoukro). “Gbagbo, le FPI et l’armée nous ont trahis”
«Après cette rencontre, nos préoccupations n’ont pas été prises en compte. On nous impose et nous oblige à accepter ce qu’on ne veut pas. On a perdu la guerre. Donc ceux qui nous ont recrutés ne veulent plus entendre parler de nous. Mais nous allons leur tendre la main. Nous allons prendre ce qu’ils nous proposent. Si tu ne prends pas, dans tous les cas, tu as tout perdu. Le président de la république, Laurent Gbagbo, le FPI et l’armée nous ont trahis. Car même si on n’a pas gagné cette guerre, il faut reconnaître que notre combat a profité au pouvoir, au FPI, au chef de l’Etat et à la classe minoritaire. Aujourd’hui, ils balaient du revers de la main tous nos efforts, parce qu’ils ont eu d’autres partenaires, d’autres amis. Nous allons prendre ce qu’ils nous proposent. Car les hommes passent, mais la République reste et demeure.»
Sergent Zadi dit Tango «Scorpions Guetteurs» : «Nous n’avons pas besoin d’argent.»
En fait, nous n’avons pas besoin d’argent. Nous voulons être intégré dans l’armée nationale. Sinon comment comprendre, que des autorités hiérarchiques des corps d’élite nous recrutent, nous apprennent à manier des armes et au finish, optent de nous abandonner. Nous ne voulons plus que des individus reviennent encore pour attaquer notre pays. On veut aller dans l’armée.» Jacquelin Mintoh