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Région Publié le mardi 3 février 2009 | Le Nouveau Réveil

Denis Kah Zion, au nom des patrons de presse de Côte d`Ivoire - "Dan Moussa a été élu au moment où notre pays est en crise...tout est à son honneur"

Le président du Groupement des Editeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) a pris part à la cérémonie d'hommage du Canton Blouno au président de l'UPF, Alfred Dan Moussa, le 31 janvier dernier à Gloleu sous-préfecture de Sangouiné. A cette occasion, il a rendu hommage, au nom des patrons de presse et de tous les journalistes ivoiriens, à Alfred Dan Moussa. Denis Kah Zion est revenu sur les qualités de l'homme.


M. le Sous-préfet de Sangouiné,
Honorable Blon Blaise, président du Conseil général de Man, député à l'Assemblée nationale, cher père,
Messieurs les maires de Man et de Sangouiné,
Vénéré chef du canton Blouno,
Respectés chefs traditionnels et religieux,
Cadres et populations des villages de Sangouiné,
Chers confrères journalistes
Cher aîné et guide Alfred Dan Moussa
Nos anciens le disent : quand tu es perdu en brousse, si ceux qui te cherchent ne te voient pas, par contre, toi-même tu te vois.

La grande région de l'Ouest a été particulièrement éprouvée, ces dernières années par cette crise qui a secoué notre pays. A tel point que si vous dites à quelqu'un, je m'en vais au village, la question qu'on vous pose généralement est : qui est mort encore ? Hélas oui, les autres Ivoiriens nous croyaient perdus. Mais, nous qui sommes de l'Ouest, nous nous voyons. C'est pourquoi, je suis particulièrement heureux et content en ce jour du 31 janvier 2009 d'être chez moi à Gloleu. Je ne suis pas là pour pleurer un être qui part. Si pleurs il y a aujourd'hui, ce seront des pleurs de joie. La solennité de l'événement qui nous rassemble, mérite que je salue, avec une déférence filiale et fraternelle, les artisans de ce rassemblement qui, comme tout rassemblement, ne s'écarte point de la symbolique et de la dynamique du message, d'autant plus que nous sommes là, tous, pour un, et partant, nous formons un.

Parmi les artisans de ce rassemblement, mon regard se tourne vers celui que tout Man, pour ne pas dire toute la Côte d'Ivoire, appelle "Bulldozer", mon père Siki Blon Blaise. Je ne saurais vous dire l'origine de ce surnom. Mais si c'est à l'image de ce que font les machines de marque " Bulldozer " sur nos routes, alors il porte bien son surnom.

Je ne suis nullement surpris pour la part prépondérante qu'il a sûrement prise dans ces "Journées de l'excellence" en l'honneur de notre frère Alfred Dan Moussa.
" Dieu fera pour lui ", comme le disent les Ivoiriens ! A ces hommages, je voudrais associer tous nos parents du canton Blouno, à leur tête, le chef de canton, les chefs traditionnels et religieux, sans oublier les cadres. Vous êtes comme un oeuf, ici rassemblés. L'œuf, vous le savez, est un poulet complet. Toutes ses parties sont importantes, même les plumes. Notre société à l'Ouest serait incomplète s'il n'y avait pas la conjugaison des efforts de tous, pour honorer aujourd'hui l'un des nôtres, Alfred Dan Moussa. Dan Moussa, l'homme que je vénère comme un frère aîné, mais surtout comme un maître, au sens plein du mot, n'est pas n'importe qui, diraient les jeunes.
Alfred Dan Moussa, pour ceux qui ne le sauraient pas, est le président mondial de l'Union de la Presse Francophone, c'est-à-dire le président de tous les journalistes du monde qui utilisent la langue française comme véhicule de communication. Que vous soyez journaliste, Ivoirien, Malien, Canadien, Français de France, Arabe, Allemand, Américain, Chinois, Libanais, Japonais, utilisant le français, votre patron s'appelle Alfred Dan Moussa, l'enfant de Gloleu dans la sous-préfecture de Sangouiné, à l'Ouest de la Côte d'Ivoire.

Mon devancier, mon guide, mon maître à Fraternité Matin, fait la fierté, non seulement de notre région, mais de toute la Côte d'Ivoire. Certes, en tant que président mondial de l'Union de la presse francophone (UPF), Dan Moussa n'est pas le premier Ivoirien à occuper ce poste. Avant lui, il y a eu Laurent Dona Fologo et Auguste Miremont. Mais ces cas-ci sont intervenus au temps où le grand Houphouët-Boigny rayonnait sur le monde. Dan Moussa, lui, devient président de l'UPF dans un contexte tout à fait exceptionnel que nul n'ignore. A un moment où la Côte d'Ivoire est en crise. Et, c'est dans cette atmosphère exceptionnelle que les journalistes francophones des cinq continents choisissent notre frère comme leur président. Tout est à son honneur car, la situation insolite en ajoute à son mérite de grand professionnel du journalisme.

Mes frères et sœurs, nous célébrons, aujourd'hui, un grand homme, pas seulement de la presse. Bien sûr, en tant que journaliste, il a fédéré la presse ivoirienne à divers niveaux. Ne fut-il pas le premier président de l'OLPED ?

En ma qualité de directeur général du groupe de presse "Le Réveil", éditeur du quotidien " Le Nouveau Réveil " et de l'hebdomadaire " Le Repère " et également président du Groupement des Editeurs pour être plus précis des patrons de Presse de Côte d'Ivoire, je voudrais lui adresser les compliments des journalistes et des professionnels de la communication de toute la Côte d'Ivoire, à travers le Conseil national de la Presse (CNP), Conseil National de la Communication Audiovisuelle (CNCA), de l'Union Nationale des Journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), de l'Observatoire pour la Liberté de la Presse, de l'Ethique et de la Déontologie (OLPED), du Syndicat National de la Presse Privée de Côte d'Ivoire (SYNAPPCI), de la Conférence Nationale des Directeurs de Publication de Côte d'Ivoire (CNDPCI), pour le grand honneur qu'il fait à notre pays, la Côte d'Ivoire. Personnellement, je vénère Alfred Dan Moussa pour le rôle catalyseur qu'il aura joué à l'Ouest tout au long de la crise que traverse la Côte d'Ivoire, au niveau de la presse surtout. Voici un homme orchestre qui aura joué un rôle prépondérant dans l'accomplissement d'une cohabitation harmonieuse entre les journalistes originaires de notre région. Homme de mesure et impartial, il nous a fait prendre conscience du rôle que le journaliste et plus particulièrement le journaliste originaire de l'Ouest peut jouer pour faire baisser les tensions entre les communautés Wê et Dan.

Ne soyez pas donc étonnés, frères et sœurs de Gloleu, que mon devancier, mon guide et mon maître, soit aujourd'hui porté au firmament de l'honneur. Car, son cœur est blanc comme du kaolin. J'en porterai témoignage ma vie durant. Chers frères et sœurs de Gloleu, la réception d'aujourd'hui est baptisée de "Journées de l'excellence". On ne pouvait pas choisir meilleur titre. Etre hissé à ce niveau de reconnaissance mondiale, il faut être excellent pour l'être. Merci Alfred, mon maître, de nous montrer la voie.

Merci à mon père Blon Blaise, à vous, mes frères et sœurs du canton Blouno de reconnaître sa valeur en le célébrant ce jour 31 janvier 2009.

Dieu veille sur notre héros !

Dieu veille sur nous tous ! Et bonne et heureuse année 2009 à chacun de nous !

Je vous remercie
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