San Pedro : Le préfet invite les chefs d’entreprise à s’impliquer dans l’assainissement de la ville.

Pour lutter contre l’insalubrité, le premier responsable du département a lancé un appel.
Le préfet de la région du Bas-Sassandra, préfet du département de San Pedro, M. Jacques Obouo, a reçu les vœux de nouvel an de la population vendredi dernier, au centre culturel municipal. A cette occasion, il a demandé aux chefs d’entreprise d’aider la mairie à assainir la ville. « La ville de San Pedro ne doit pas être une poubelle. Je demande aux chefs d’entreprise de non seulement nettoyer devant leur entreprise, mais aussi d’aider le maire à assainir la ville. Notre trésorerie est faible, il faut aider la mairie à nous donner un cadre de vie sain.», a-t-il dit. Le préfet de région a aussi demandé aux ménages de s’y mettre. «Que chacun, comme au village, nettoie devant sa maison.» Avant de déplorer l’incident survenu au Bardot 7, où le maire Nabo Clément a été pris à partie par des manifestants qui ont incendié l’engin qui devait procéder à la démolition des maisons. «Je déplore l’évènement malheureux du 24 janvier dernier au quartier Bardot 7. Un engin offert par l’Union européenne d’un coût d’environ 300 millions a été détruit. Et de prévenir : «Désormais quiconque s’opposera à l’assainissement de la ville, trouvera la force publique sur sa route». Le premier responsable administratif de la région du Bas-Sassandra a saisi cette occasion pour faire le bilan d’une année de travail. Au plan économique, il a évoqué les actions menées par le Port autonome de San Pedro, notamment l’acquisition de la première grue du port. Au plan politique, il a parlé des audiences foraines et de l’identification qui se sont bien déroulées mis à part quelques cas de fraudes signalés au cours de l’identification. Sa déception, a-t-il signalé, provient du faits que l’appel qu’il avait lancé aux acteurs du milieu scolaire d’arrêter les grèves intempestives et de se mettre résolument au travail en vue d’améliorer cette année les résultats scolaires, il n’a pas été entendu.



Martial Détchi