BOUAKE - Les "difficultés" liées à l'application du dernier accord de paix en Côte d'Ivoire, qui prévoit le
désarmement des combattants et l'intégration de 5.000 ex-rebelles à l'armée ivoirienne, ont été "fléchies", a affirmé mardi le ministre de la Défense.
"Les difficultés liées à l'application de l'accord IV de Ouagadougou (signé
fin 2008) ont été fléchies, contournées même", a déclaré Michel Amani
N'Guessan à la presse à Bouaké (centre), fief de l'ex-rébellion des Forces
nouvelles (FN) contrôlant le nord du pays depuis 2002.
"Nous allons courant février poser des actes décisifs qui mettront un terme
définitif à la crise en Côte d'Ivoire", a-t-il promis à l'issue de réunions
autour du Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN, rassemblant notamment
les chefs d'état-major loyaliste Philippe Mangou et ex-rebelle Soumaïla
Bakayoko.
Guillaume Soro a évoqué de son côté "des progrès importants" dans
l'application du "volet militaire" de l'accord. "Nous faisons un pas de plus
vers l'irréversibilité du processus" de paix, a-t-il assuré.
Le chef du gouvernement et le ministre de la Défense n'ont toutefois fourni
aucune précision sur les décisions arrêtées lors de ces réunions.
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental
depuis le coup d'Etat manqué des FN contre le président Laurent Gbagbo.
Le texte signé en décembre 2008 complète l'accord de paix de mars 2007 en
abordant notamment les "questions militaires", considérées comme les plus
sensibles.
Il prévoit l'intégration de 5.000 ex-rebelles à l'armée, la démobilisation
des combattants FN et le démantèlement des milices pro-gouvernementales.
Le démantèlement des milices a officiellement débuté lundi dans la capitale
politique Yamoussoukro et à Brobo (centre).
Trois "assaillants" ont été tués dimanche soir à Man (600 km à l'ouest
d'Abidjan) au cours d'un affrontement survenu entre combattants de
l'ex-rébellion, ont affirmé mardi les FN, évoquant des "actions subversives".
désarmement des combattants et l'intégration de 5.000 ex-rebelles à l'armée ivoirienne, ont été "fléchies", a affirmé mardi le ministre de la Défense.
"Les difficultés liées à l'application de l'accord IV de Ouagadougou (signé
fin 2008) ont été fléchies, contournées même", a déclaré Michel Amani
N'Guessan à la presse à Bouaké (centre), fief de l'ex-rébellion des Forces
nouvelles (FN) contrôlant le nord du pays depuis 2002.
"Nous allons courant février poser des actes décisifs qui mettront un terme
définitif à la crise en Côte d'Ivoire", a-t-il promis à l'issue de réunions
autour du Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN, rassemblant notamment
les chefs d'état-major loyaliste Philippe Mangou et ex-rebelle Soumaïla
Bakayoko.
Guillaume Soro a évoqué de son côté "des progrès importants" dans
l'application du "volet militaire" de l'accord. "Nous faisons un pas de plus
vers l'irréversibilité du processus" de paix, a-t-il assuré.
Le chef du gouvernement et le ministre de la Défense n'ont toutefois fourni
aucune précision sur les décisions arrêtées lors de ces réunions.
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental
depuis le coup d'Etat manqué des FN contre le président Laurent Gbagbo.
Le texte signé en décembre 2008 complète l'accord de paix de mars 2007 en
abordant notamment les "questions militaires", considérées comme les plus
sensibles.
Il prévoit l'intégration de 5.000 ex-rebelles à l'armée, la démobilisation
des combattants FN et le démantèlement des milices pro-gouvernementales.
Le démantèlement des milices a officiellement débuté lundi dans la capitale
politique Yamoussoukro et à Brobo (centre).
Trois "assaillants" ont été tués dimanche soir à Man (600 km à l'ouest
d'Abidjan) au cours d'un affrontement survenu entre combattants de
l'ex-rébellion, ont affirmé mardi les FN, évoquant des "actions subversives".