Comment faire pour que les PME résolvent, enfin, leurs difficultés de financement auxquelles elles sont le plus souvent confrontées dans leur programme d’investissement.?
Frédéric Jacques Mao, ancien bénéficiaire du programme américain de formation Humphrey, propose que le système de «la Small business investment company (Sbic)» soit tenté en Côte d’Ivoire. Le 29 Janvier dernier, à l’ambassade des Etats-Unis, à Abidjan, il a expliqué cette vision à un parterre d’opérateurs économiques qui avaient à leur tête le ministre de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé. Le programme Sbic, selon le conférencier, a fait ses preuves aux Etats-Unis. C’est même «le fondement de la prospérité des Pme américaines», dit-il. Les Sbic, explique-t-il, sont des sociétés à capital-risque spécialisées dans la création d’entreprises. Elles sont détenues par des petits groupes d’investisseurs. Qui, bien que restant maîtres de leurs affaires, fonctionnent sous le contrôle de la «Small business administration (Sba)», structure étatique. Tout part d’une enveloppe budgétaire adoptée par le Congrès. Pour être éligible à la licence Sba, c’est-à-dire être Sbic, l’entreprise doit présenter un plan d’affaires qui démontre, entre autres, le besoin de financement des Pme dans sa région d’exercice et sa rentabilité. Lorsque la Pme obtient l’agrément, c’est-à-dire qu’elle devient Sbic, elle peut bénéficier d’un financement à long terme égal au double, voire au triple des capitaux privés initiaux. Ce financement peut être sous la forme d’une émission d’obligations garanties ou souscrites par l’Etat fédéral. Il peut s’agir aussi d’un financement en prêts participatifs. Bien que veillant au respect des conditions d’agrément Sbic, la «Small business administration» n’a aucune implication directe dans la gestion des Sbic qui, il faut le rappeler, sont privées. Convaincu qu’il est possible de tenter cette expérience de soutien aux Pme en Côte d’Ivoire, Jacques Mao invite opérateurs économiques et décideurs à un forum sur la question au 3e trimestre 2009, à Abidjan. A cette grande rencontre, prendront part des experts de la Sba et des Sbic. Il s’agira d’étudier toutes les questions liées à la possible transposition de ce programme en Côte d’Ivoire. D’ores et déjà, il a le soutien de l’ambassadeur des Etats-Unis, Wanda Nesbitt. Elle était présente à la conférence en compagnie de son conseiller économique.
Alakagni Hala
Frédéric Jacques Mao, ancien bénéficiaire du programme américain de formation Humphrey, propose que le système de «la Small business investment company (Sbic)» soit tenté en Côte d’Ivoire. Le 29 Janvier dernier, à l’ambassade des Etats-Unis, à Abidjan, il a expliqué cette vision à un parterre d’opérateurs économiques qui avaient à leur tête le ministre de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé. Le programme Sbic, selon le conférencier, a fait ses preuves aux Etats-Unis. C’est même «le fondement de la prospérité des Pme américaines», dit-il. Les Sbic, explique-t-il, sont des sociétés à capital-risque spécialisées dans la création d’entreprises. Elles sont détenues par des petits groupes d’investisseurs. Qui, bien que restant maîtres de leurs affaires, fonctionnent sous le contrôle de la «Small business administration (Sba)», structure étatique. Tout part d’une enveloppe budgétaire adoptée par le Congrès. Pour être éligible à la licence Sba, c’est-à-dire être Sbic, l’entreprise doit présenter un plan d’affaires qui démontre, entre autres, le besoin de financement des Pme dans sa région d’exercice et sa rentabilité. Lorsque la Pme obtient l’agrément, c’est-à-dire qu’elle devient Sbic, elle peut bénéficier d’un financement à long terme égal au double, voire au triple des capitaux privés initiaux. Ce financement peut être sous la forme d’une émission d’obligations garanties ou souscrites par l’Etat fédéral. Il peut s’agir aussi d’un financement en prêts participatifs. Bien que veillant au respect des conditions d’agrément Sbic, la «Small business administration» n’a aucune implication directe dans la gestion des Sbic qui, il faut le rappeler, sont privées. Convaincu qu’il est possible de tenter cette expérience de soutien aux Pme en Côte d’Ivoire, Jacques Mao invite opérateurs économiques et décideurs à un forum sur la question au 3e trimestre 2009, à Abidjan. A cette grande rencontre, prendront part des experts de la Sba et des Sbic. Il s’agira d’étudier toutes les questions liées à la possible transposition de ce programme en Côte d’Ivoire. D’ores et déjà, il a le soutien de l’ambassadeur des Etats-Unis, Wanda Nesbitt. Elle était présente à la conférence en compagnie de son conseiller économique.
Alakagni Hala