“L’Afrique a de l’eau à disponibilité et cette disponibilité est en danger du fait de son utilisation irrationnelle et du réchauffement climatique. Il faut faire en sorte d’utiliser cette ressource au mieux possible à travers une gestion intégrée. L’Afrique doit mettre l’eau au centre de ses priorités”, a martelé le président des ministres africains en charge de l’eau (AMCOW) Itoua Bruno Jean Richard, au cours de la conférence de presse qui a marqué la clôture de la 3ème assemblée générale des partenaires de l’eau (GWP/AO).
Cette assemblée qui s’est tenue la semaine dernière à Ivotel Plateau, a porté sur l’identification des stratégies d’adaptation pour les pays en voie de développement, en vue d’une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE).
Pour M. Itoua, ministre congolais, l’ensemble des utilisations de l’eau doit être fait dans le sens de la préservation de l’eau. Le défi dit-il, c’est avant tout et d’abord une question de gouvernance de l’eau qui doit se faire de façon efficiente selon une politique nationale intégrée dans chaque pays. Il faut de l’argent pour réaliser des infrastructures et chaque pays doit allouer une partie importante de son budget à leur réalisation avant toute autre chose, a-t-il indiqué. « Si l’Afrique veut atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), il va falloir accroître la vitesse des actions en faveur de l’eau de manière à les tripler. Le coût du non accès à l’eau est deux à trois fois plus élevé que le prix à payer pour son inaccessibilité, en terme d’impact sur la population, sur la croissance de celle-ci, sur la santé, l’éducation et même la croissance de l’économie, car les maladies liées au manque d’eau ou de mauvaise qualité affectent les forces vives de la nation », a précisé le ministre congolais. L’eau, dit-il c’est la vie et c’est une question de droit fondamental, car tous citoyens doit avoir accès à l’eau potable et à moindre coût. Il faut donc alléger les conditions d’accès à cette eau, a-t-il souhaité.
Selon la présidente mondiale des partenaires de l’eau, Mme Léticia Obingue, l’objectif de Global Water Partnersheap (GWP) est d’apporter une assistance aux différents pays afin de les accompagner à une gestion nationale intégrée de l’eau, de façon à pérenniser cette ressource. « Il faut sensibiliser tous les acteurs du domaine enfin de faire en sorte que cette ressource soit utilisée de façon à garantir sa pérennité. L’adaptation au changement climatique est l’un des points important de nos travaux. Il s’agit notamment de la désalinisation de l’eau de mer et du recyclage des eaux usées, à partir d’énergies renouvelables », a-t-elle conseillé.
Par ailleurs, Mme Léticia Obingue a relevé qu’un cadre de concertation entre les pays du Nord, qui contribuent énormément au réchauffement de la planète et ceux du Sud existe. “L’eau coût chère et elle coûtera les années avenir encore plus chère pour les plus démunis si rien n’est fait”, a-t-elle lancé.
Djè Abel
Cette assemblée qui s’est tenue la semaine dernière à Ivotel Plateau, a porté sur l’identification des stratégies d’adaptation pour les pays en voie de développement, en vue d’une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE).
Pour M. Itoua, ministre congolais, l’ensemble des utilisations de l’eau doit être fait dans le sens de la préservation de l’eau. Le défi dit-il, c’est avant tout et d’abord une question de gouvernance de l’eau qui doit se faire de façon efficiente selon une politique nationale intégrée dans chaque pays. Il faut de l’argent pour réaliser des infrastructures et chaque pays doit allouer une partie importante de son budget à leur réalisation avant toute autre chose, a-t-il indiqué. « Si l’Afrique veut atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), il va falloir accroître la vitesse des actions en faveur de l’eau de manière à les tripler. Le coût du non accès à l’eau est deux à trois fois plus élevé que le prix à payer pour son inaccessibilité, en terme d’impact sur la population, sur la croissance de celle-ci, sur la santé, l’éducation et même la croissance de l’économie, car les maladies liées au manque d’eau ou de mauvaise qualité affectent les forces vives de la nation », a précisé le ministre congolais. L’eau, dit-il c’est la vie et c’est une question de droit fondamental, car tous citoyens doit avoir accès à l’eau potable et à moindre coût. Il faut donc alléger les conditions d’accès à cette eau, a-t-il souhaité.
Selon la présidente mondiale des partenaires de l’eau, Mme Léticia Obingue, l’objectif de Global Water Partnersheap (GWP) est d’apporter une assistance aux différents pays afin de les accompagner à une gestion nationale intégrée de l’eau, de façon à pérenniser cette ressource. « Il faut sensibiliser tous les acteurs du domaine enfin de faire en sorte que cette ressource soit utilisée de façon à garantir sa pérennité. L’adaptation au changement climatique est l’un des points important de nos travaux. Il s’agit notamment de la désalinisation de l’eau de mer et du recyclage des eaux usées, à partir d’énergies renouvelables », a-t-elle conseillé.
Par ailleurs, Mme Léticia Obingue a relevé qu’un cadre de concertation entre les pays du Nord, qui contribuent énormément au réchauffement de la planète et ceux du Sud existe. “L’eau coût chère et elle coûtera les années avenir encore plus chère pour les plus démunis si rien n’est fait”, a-t-elle lancé.
Djè Abel